Le Royaume-Uni renonce à un déploiement massif de troupes en Ukraine : stratégies alternatives et conséquences

Chas Pravdy - 14 août 2025 10:11

Face à la crise persistante en Ukraine, le Royaume-Uni a pris une décision capitale en rejetant l’idée initiale d’envoyer 30 000 soldats pour une mission de maintien de la paix sur le sol ukrainien.

Ce choix marque un tournant important dans la politique britannique, puisque des plans antérieurs envisageaient le déploiement d’un contingents considérable afin de sécuriser des objectifs stratégiques et des ports indispensables à la sécurité de l’Ukraine.

À la place, Londres et ses alliés se concentrent désormais sur un plan plus réaliste et stratégiquement justifié.

L’accent est mis sur la patrouille du espace aérien dans les régions occidentales de l’Ukraine, le soutien à la formation des forces armées ukrainiennes, ainsi que la déminéralisation de la mer Noire.

Ces informations proviennent du prestigieux journal britannique The Times, qui fait état des ajustements dans la stratégie du Royaume-Uni face à la crise ukrainienne.

Par ailleurs, l’inquiétude grandit dans certains pays européens quant à la possibilité que le déploiement d’importantes forces militaires dans des objectifs clés n’augmente la tension et l’escalade du conflit.

La réticence de certains alliés à engager des unités militaires de grande envergure suscite des frustrations.

Le Premier ministre Rishi Sunak, lors d’un appel téléphonique réalisé quelques jours avant le sommet prévu entre Biden et Poutine, a déclaré que les dirigeants occidentaux avaient réalisé des “progrès concrets” vers la paix et que les alliés européens étaient prêts à soutenir le déploiement de forces de stabilisation après la signature d’un cessez-le-feu.

Sunak a souligné que “les frontières internationales ne doivent pas, et ne peuvent pas, être modifiées par la force”.

Malgré des préoccupations privées concernant des accords éventuels issus des négociations à venir, les chefs européens ont exprimé un soutien public prudent pour les initiatives américaines, insistant sur l’importance d’efforts diplomatiques soutenus.

Selon certains experts, il est peu probable que les troupes déployées participent directement aux combats, et le rôle des États-Unis reste encore à clarifier.

La “coalition des volontés” de pays alliés prévoit d’assurer la logistique, la fourniture d’armements, et un appui technique pour la réforme des forces armées ukrainiennes, notamment dans les régions occidentales, moins vulnérables aux attaques russes.

Par ailleurs, des patrouilles aériennes avec des avions comme le F-35 ou le Typhoon sont envisagées pour dissuader de futures attaques et relancer le trafic aérien international, en rassurant la population ukrainienne.

La coalition contribuera également au déminage de la mer Noire pour garantir la sécurité des navires transportant des marchandises vers et depuis les ports ukrainiens.

Ces initiatives s’inscrivent dans une stratégie globale de soutien à l’Ukraine, opposée au veto russe contre l’adhésion à l’OTAN et aux restrictions empêchant le renforcement militaire du pays.

Enfin, il est prévu que la situation demeure dynamique dans les prochains mois, avec une importance accrue des efforts diplomatiques pour aboutir à une solution durable, alors que le conflit perdure depuis plus de trois ans.

En résumé, la voie choisie privilégie des solutions moins ambitieuses mais plus adaptées aux réalités militaires et diplomatiques actuelles, dépendant fortement de la volonté et de l’unité de la communauté internationale.

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