La DBR Clôture l’Enquête sur Vitaliy Shabunin et Rétablit ses Gadgets Confisqués

Le Bureau d’Enquêtes d’État (DBR) a officiellement terminé son investigation concernant Vitaliy Shabunin, le président de l’association « Centre de lutte contre la corruption ».
Après avoir mené des opérations approfondies et examiné tous les documents du dossier, le parquet a préparé une mise en accusation qui sera prochainement soumise au tribunal pour jugement.
Les responsables du DBR ont souligné que l’enquête a été menée de manière impartiale, dans les délais les plus courts possibles, en respectant strictement toutes les normes légales en vigueur.
Ils ont également insisté sur le fait que leur action reste totalement indépendante de toute orientation politique, et que le verdict final reviendra au tribunal.Selon les premières données, en 2022, Shabunin est suspecté d’avoir enfreint la discipline militaire en ne se présentant pas à sa conscription pendant une période prolongée.
Il aurait disparu de son unité sous le prétexte de « déplacements professionnels », tout en étant en réalité dans des structures civiles qui ne relèvent pas de l’armée.
Il est également accusé de percevoir chaque mois des allocations tout en étant absent de ses obligations militaires.
La justice estime que ses activités ont causé au moins 224 000 hryvnias de pertes à l’État.Par ailleurs, des investigations ont porté sur l’utilisation par l’activiste de véhicules destinés aux forces armées ukrainiennes, sans qu’aucune preuve de mauvaise utilisation ne puisse être établie.
Les appareils électroniques saisis lors de la perquisition ont été retournés à Shabunin le 14 août, après que toutes les procédures légales ont été respectées.
La responsabilité de ces infractions est engagée sous des articles pouvant entraîner jusqu’à 10 ans de prison, notamment pour évasion du service militaire en temps de guerre et fraude.La même procédure a également mis en cause un commandant, qui aurait facilité l’évitement par l’activiste de son devoir militaire.
Le tribunal déterminera la gravité des peines à assortir en tenant compte de la nature de ces infractions et de leur impact sur la sécurité nationale.