Ukraine et l’Europe répondent au plan de Poutine : une nouvelle opportunité pour la diplomatie et les négociations potentielles

Chas Pravdy - 09 août 2025 19:42

La scène internationale assiste à une nouvelle phase d’efforts diplomatiques concernant le conflit en Ukraine.

En réponse à la proposition du leader russe Vladimir Poutine pour un cessez-le-feu et un échange de territoires, l’Ukraine et les principales nations européennes ont présenté leur propre contre-proposition, qui pourrait servir de base à de futures négociations entre la Russie et l’Occident.

Selon des sources diplomatiques, ce nouveau plan vise à instaurer la stabilité et la sécurité pour l’Ukraine, tout en créant les conditions pour des discussions de haut niveau, probablement entre le président américain Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine.

Lors de rencontres récentes au Royaume-Uni, Moscou a proposé un échange : Kyiv transfèrerait le contrôle de certaines parties de Donetsk à la Russie en échange d’un cessez-le-feu.

Cependant, des pays européens comme la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne ont rejeté cette idée.

Ces initiatives ont émergé après des entretiens entre Poutine et l’envoyé spécial des États-Unis, Steve Vitos, au Kremlin, au cours desquels Trump a reporté l’application de sanctions supplémentaires et a accepté un sommet avec Poutine prévu pour le 15 août en Alaska.

La stratégie européenne insiste sur un respect strict du cessez-le-feu avant toute négociation territoriale, avec des échanges de terres possibles uniquement avec le consentement mutuel et dans le cadre d’un retrait des troupes des régions occupées.

De plus, le document prévoit des garanties de sécurité pour l’Ukraine, y compris une éventuelle adhésion à l’OTAN, ce qui soulève des questions sur la possibilité que Poutine abandonne ses exigences de désarmement et de changement de régime en Ukraine.

Plus de 76 % des électeurs américains soutiennent les sanctions contre la Russie si Moscou refuse d’engager un dialogue, selon des sources.

Des rapports indiquent que Poutine aurait accepté une trêve en échange du contrôle d’environ un tiers du territoire de Donetsk et de la gelée des lignes de front à Zaporizhzhia et Kherson.

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a qualifié ces conditions d’inacceptables et a affirmé que l’Ukraine ne cédera aucune parcelle de son territoire.

Les responsables européens ont souligné que tout accord entre les États-Unis et la Russie, sans la participation des dirigeants européens, serait insuffisamment efficace et durable.

Les analystes notent qu’au bout de deux ans de guerre, la Russie n’a réussi à capturer qu’un peu moins de 1 % du territoire ukrainien, principalement dans la région de Donetsk, et a subi de lourdes pertes.

Il est peu probable que les forces russes puissent prendre dans un avenir proche des villes fortifiées comme Sloviansk et Kramatorsk.

Considérant que le plan du Kremlin repose sur un retrait unilatéral des forces ukrainiennes en échange d’un cessez-le-feu, Kiev et les capitales européennes ont rejeté cette proposition comme inacceptable et uniquement favorable à la Russie.

Des rapports antérieurs indiquaient que Trump voulait utiliser son influence personnelle pour négocier une paix, convaincu que rencontrer Poutine en face à face pourrait surmonter la position ferme de Moscou.

Des rumeurs évoquent également un éventuel échange de territoires lors des négociations, pouvant apporter des bénéfices mutuels.

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