L’UE annonce les sanctions les plus sévères contre la Russie en trois ans : nouvelles frappes sur les sources de financement de la guerre

L’Union européenne intensifie ses efforts pour mettre en œuvre des sanctions destinées à porter un coup sévère à l’économie russe et à limiter sa capacité à mener des actions agressives sur le front ukrainien. Un nouveau paquet de sanctions, qui pourrait devenir le plus strict des trois dernières années, a été officiellement annoncé, visant à stopper l’agression illégale de l’État agresseur. Initiés par le gouvernement français, ces mesures ont pour but de cibler les ressources financières clés de la Russie, notamment dans le secteur de l’énergie—en particulier dans l’industrie pétrolière, principale source de revenus de Moscou. Lors de son discours à Rennes, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a souligné que ces mesures restrictives ont pour objectif d’accroître la pression sur le Kremlin—notamment face à l’augmentation des attaques de missiles et de drones russes contre des villes ukrainiennes. Barrot a aussi indiqué que cette tendance est alimentée par la proposition du président américain Donald Trump, qui suggère un cessez-le-feu de 30 jours. Toutefois, le diplomate français a déclaré que Poutine doit lui-même manifester sa volonté de mettre fin aux hostilités, car depuis la proposition de ce cessez-le-feu, le nombre d’attaques russes contre l’Ukraine a été multiplié par cinq, et cette situation ne peut perdurer. Les pays européens coordonnent leurs actions avec les sénateurs américains pour élaborer et mettre en œuvre une stratégie de sanctions visant à épuiser les réserves financières russes, notamment par des restrictions dans le secteur de l’énergie et des limitations dans les opérations financières internationales. Un point particulier est mis sur la modification de la nature des actions militaires russes : Moscou ne cherche plus à progresser sur le terrain, mais se concentre sur le bombardement massif de l’infrastructure civile, provoquant de nombreuses pertes civiles. Le chef de la diplomatie française a affirmé que Poutine ne mène plus d’actions offensives actives, mais se concentre sur la destruction de quartiers résidentiels et d’infrastructures à l’aide de missiles et de drones, causant de nombreuses tragédies humaines. Il a appelé la communauté internationale à agir résolument et à faire pression sur le leader russe pour qu’il cède à des concessions. Concernant l’aspect économique, le sénateur américain Lindsey Graham a annoncé qu’un projet de loi prévoit d’imposer des droits de douane de 500 % sur les produits importés de pays qui continuent à commercer avec la Russie. Bien que l’économie russe soit fragilisée, elle ne s’est pas encore totalement effondrée : le pays dispose encore de ressources et de réserves importantes pour maintenir cette tension pendant un certain temps. Un article plus détaillé sur les capacités économiques de la Russie et ses possibles nouvelles sources de revenus peut être consulté dans « L’économie russe sous la pression de la guerre : où le Kremlin trouvera-t-il de nouvelles sources de revenus ? », écrit par l’expert Egor Ostapov du Centre analytique Réseau de défense des intérêts nationaux.