La délégation israélienne à Doha : une nouvelle étape dans les négociations de paix avec le Hamas
Dans un contexte de tension et d’incertitude, le gouvernement israélien a franchi une étape importante vers la résolution d’une crise prolongée et intense dans la bande de Gaza et ses environs. La pratique diplomatique consiste souvent à envoyer des délégations pour négocier avec l’adversaire, et ce cas ne fait pas exception. Selon des sources, une délégation israélienne a été envoyée à Doha, capitale du Qatar, pour participer à des négociations indirectes avec les représentants du Hamas. L’objectif principal est d’obtenir un accord concernant la libération des otages et la mise en place d’un cessez-le-feu durable, qui contribuerait à réduire la tension et à atténuer la crise humanitaire dans la région. D’après les rapports, des médiateurs sont impliqués dans les discussions, qui bénéficient du soutien des États-Unis et d’Israël. La grande nouvelle est que le Hamas aurait accepté un cadre d’accord, promettant la libération d’environ la moitié des plus de 200 otages et des corps de ceux qui ont été tués en deux mois, par étapes successives. Cependant, les représentants officiels soulignent que le groupe a trois exigences urgentes : prolonger les négociations pour un cessez-le-feu permanent, assurer la reprise complète de l’aide humanitaire sous l’égide de l’ONU, et faire retirer les forces israéliennes de leurs positions actuelles. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a exprimé son mécontentement face à ces propositions, jugeant qu’elles sont inacceptables pour Israël. En même temps, il se prépare à une visite à Washington, où il rencontrera le président Donald Trump pour discuter de la situation à Gaza, de l’Iran et d’autres questions régionales de sécurité. Selon des sources médiatrices, le Hamas aurait accepté un accord-cadre, mais avec trois revendications immédiates : poursuivre les négociations pour un accord de cessez-le-feu global et durable, garantir la restauration totale de l’aide humanitaire et coordonner le retrait des forces israéliennes de leurs positions actuelles. Actuellement, plus de 50 otages sont retenus à Gaza. Selon Israël, 12 d’entre eux seraient probablement vivants, tandis que les autres sont considérés comme décédés. Malgré les efforts diplomatiques, les hostilités persistent, ce qui témoigne de la complexité et de la dangerosité de la situation. Dans l’ensemble, cette visite et ces négociations marquent un nouveau chapitre dans la recherche d’une solution pacifique à un conflit qui perdure, même si le dénouement reste incertain.