Pourquoi Trump favorise Israël plutôt que l’Ukraine : un jeu politique dans l’écart de Lippmann

Au cours des dernières semaines, le débat sur la politique étrangère des États-Unis s’est intensifié alors que le président Donald Trump a montré une tendance à privilégier le soutien à Israël tout en réduisant l’aide militaire à l’Ukraine. Ce phénomène soulève des questions sur les motifs politiques internes et les priorités stratégiques de l’administration. Il est essentiel de comprendre la notion de « l’écart de Lippmann » — une théorie qui décrit le décalage entre les engagements internationaux des États-Unis et leur capacité militaire réelle. Selon des analystes, les ressources militaires américaines sont aujourd’hui fortement sollicitées : soutien à Israël dans son conflit avec l’Iran d’un côté, et assistance à l’Ukraine dans sa lutte contre l’invasion russe de l’autre. En réponse à ces défis, on rapporte que le Pentagone suspend l’approvisionnement en armes à l’Ukraine, notamment en systèmes de défense aérienne Patriot, afin de préserver les ressources pour d’autres conflits régionaux. La majorité de l’arsenal réservé des États-Unis vise à dissuader toute agression chinoise potentielle, notamment dans la région du Pacifique. La politique mondiale repose aujourd’hui sur l’idée que différentes actions étrangères peuvent se contredire en raison de ressources limitées. Trump, connu pour son approche populiste, fait des choix stratégiques favorables à Israël tout en diminuant le soutien à l’Ukraine, décisions influencées par des enjeux politiques internes et des priorités stratégiques. Cette stratégie vise à équilibrer ces enjeux, en tenant compte des ressources limitées disponibles pour les multiples fronts. En résumé, l’approche de Trump illustre une tentative de démonstrations rapides et symboliques de puissance militaire, telles que l’opération « Nord Motech », tout en évitant des conflits prolongés avec des grandes puissances comme la Russie. Cela montre que les ressources limitées obligent les États-Unis à faire des choix parmi plusieurs priorités, ce qui crée l’« écart de Lippmann » : une divergence entre les engagements assumés et la capacité réelle. Dans l’ensemble, la politique de Trump montre que la diplomatie internationale restreinte, conjuguée à une capacité militaire limitée et à des divisions politiques internes, façonne aujourd’hui un équilibre et un conflit singuliers dans la politique extérieure américaine.