Donald Trump signe solennellement sa ‘Grande, Belle Loi’: une victoire politique suscitée par la controverse

Dans un tournant historique de la politique américaine, le président Donald Trump a officiellement signé l’un des textes législatifs les plus importants de son mandat, résultat d’un long processus de négociations difficiles avec le Congrès républicain. Ce projet de loi budgétaire d’envergure, souvent appelé la 'Grande, Belle Loi', prolonge des avantages fiscaux clés tout en prévoyant une réduction progressive des financements du programme Medicaid. La cérémonie de signature a eu lieu lors de la célébration du 4 juillet sur la pelouse de la Maison Blanche, accentuant la symbolique de l’événement. Les célébrations ont été agrémentées d’éléments spectaculaires, notamment le passage en vol de deux bombardiers B-2, qui ont récemment mené des frappes contre des installations nucléaires iraniennes, donnant à la parade un aspect militaire marqué. Ce succès législatif intervient après un vote très serré au Sénat — 50 contre 50, la voix décisive étant celle du vice-président Mike Pence. La Chambre des représentants a confirmé la décision le lendemain, avec 218 voix pour et 214 voix contre, malgré d’opposantes voix dissidentes au sein des Républicains. Ce progrès législatif s’inscrit dans une période de succès pour l’administration Trump, notamment avec une amélioration de l’emploi, une baisse des arrestations de migrants à la frontière sud, et d’autres indicateurs de stabilité intérieure. Trump a insisté sur le fait que ces six derniers mois ont été parmi les plus réussis de sa présidence, avec des résultats records dans plusieurs domaines. La loi comprend de nombreuses promesses formulées lors de la campagne présidentielle de 2024, telles que la prolongation des réductions d’impôts introduites en 2017, qui devaient expirer cette année, et la suppression de certains impôts sur les pourboires. Elle prévoit aussi une augmentation de 150 milliards de dollars pour la construction du mur frontalier, le contrôle migratoire, ainsi que pour les efforts de déportation et de défense, notamment pour la construction de nouveaux navires militaires et le système antimissile 'Dôme d’Or'. De plus, la législation favorise l’exploitation accrue des ressources fossiles nationales — pétrole, charbon et gaz naturel — et propose d’augmenter la limite de la dette nationale de 5 trillions de dollars, afin de garantir la stabilité financière et d’éviter le risque de défaut. Cependant, certains critiques dénoncent une attaque contre les programmes sociaux, notamment par la réduction des aides à la santé et à la nutrition pour les populations vulnérables. Ces réductions visent à compenser la perte de revenus due aux bénéfices fiscaux, mais pourraient laisser des millions de personnes sans assurance santé adéquate. Le leader démocrate à la Chambre, Hakeem Jeffries, a prononcé l’un des discours les plus longs de l’histoire, condamnant cette loi qu’il considère nuisible pour les familles ouvrières. Trump a répliqué en se moquant de Jeffries, qualifiant ces critiques de 'manœuvres politiques'. L’opinion publique reste divisée; certains sondages indiquent que la majorité des Américains reste indifférente ou sceptique face à cette nouvelle loi. Pendant ce temps, la Maison Blanche et les Républicains espèrent qu’une campagne d’explication et de sensibilisation finira par changer les attitudes. Certains analystes politiques avertissent que la stratégie de Trump engendre des tensions sociales, favorisant le silence et l’apathie. Malgré le chaos politique en cours, les protestations de masse ne s’observent pas encore, ce qui suscite l’inquiétude concernant un possible mécontentement social latent.