Résistance démocratique à la Chambre : un combat de plusieurs heures pour préserver les garanties sociales et fiscales avant le vote final de Trump
Au Congrès des États-Unis, une confrontation politique intense se déroule à l’approche du vote sur l’un des projets de loi les plus controversés et discutés de ces dernières années. Les démocrates à la Chambre ont lancé un acte symbolique d’opposition, tentant de ralentir le processus d’adoption d’un important texte fiscal et budgétaire présenté par Donald Trump comme une pièce maîtresse de son héritage politique. Pendant plus de huit heures, de manière bruyante et persistante, le leader de la minorité démocrate, Hakeem Jeffries, a pris la parole pour exprimer son désaccord et attirer l’attention sur les enjeux cruciaux pour les citoyens, qu’il s’agisse d’accès aux soins, d’aide alimentaire ou de programmes éducatifs. Son discours, débuté tôt le matin et qui a duré plus de huit heures, est devenu un exemple éclatant de démocratie et d’engagement civique. Pendant ce temps, les républicains, qui détiennent la majorité, insistaient sur le fait qu’ils disposaient de suffisamment de voix pour faire adopter le projet de loi et qu’ils respecteraient les délais fixés, notamment jusqu’au 4 juillet, une date symbolique pour Trump. La législation, que Trump qualifie de « l’un des plus grands accords de l’histoire », prévoit la prolongation des larges réductions d’impôts introduites lors de son premier mandat, partiellement financées par des coupes importantes dans des programmes comme Medicaid et autres prestations sociales. Le projet vise également à supprimer les incitations à l’énergie verte instaurées sous l’administration Biden et à augmenter les investissements dans la défense et la sécurité aux frontières. Pendant la nuit, certains élus conservateurs ont exprimé leurs préoccupations quant au contenu du projet et ses implications, aboutissant à un vote serré — 219 voix en faveur contre 213 — qui permet au texte d’avancer vers l’approbation finale à la Chambre, suivie de la signature du président. Trump a critiqué publiquement l’opposition interne dans son parti, la qualifiant d’obstacle à son programme, et soulignant que sa proposition comporte les plus importantes réductions d’impôts de l’histoire. Les législateurs prônant la austerité fiscale estiment que le projet ne traite pas assez bien de la maîtrise de la dette nationale ni de la suppression des subventions écologiques. Beaucoup ont averti que les coupes dans Medicaid pourraient priver plus de 12 millions d’Américains de soins médicaux, ce qui a suscité de vives critiques à la Maison Blanche, qui affirme qu’à long terme, cette loi favorisera la croissance économique et la stabilité budgétaire.