Soutien financier pour les militaires après retour volontaire suite à une absence non autorisée : nouveaux détails et procédure de réintégration

Dans le contexte actuel en Ukraine, où l’état de guerre et la mobilisation générale se poursuivent, la question du soutien financier aux militaires revêt une importance capitale. Selon la réglementation en vigueur, les militaires qui décident de quitter volontairement leur unité (absence non autorisée) pendant cette période de conflit doivent faire face à des interrogations concernant la reprise de leur rémunération une fois de retour. La publication Armée Inform fournit des précisions détaillées sur cette procédure, en insistant sur la marche à suivre pour la reprise des paiements et les conditions permettant au militaire de réintégrer ses fonctions. Le mécanisme simplifié de retour prévoit qu’un militaire se rende dans un bataillon de réserve désigné et y reste jusqu’à ce qu’une décision soit prise concernant son futur statut militaire. Le commandant de l’unité dont le militaire est parti doit, dans les 24 premières heures, envoyer un certificat de salaire au bataillon de réserve, indiquant le dernier traitement perçu ainsi que les primes mensuelles correspondant à la dernière position occupée. Par la suite, le commandant du bataillon émet, dans un délai de 72 heures, une ordonnance de réintégration en service sur la base du rapport du militaire. Ce document précise les montants des traitements précédents ainsi que celui appliqué en cas de nouvelle affectation. Concernant la rémunération : avant la réintégration officielle, le montant du traitement est indiqué dans l’ordonnance et doit correspondre aux données du certificat de paiement de l’unité précédente. Dès que l’ordonnance devient effective et que le militaire commence à exercer ses nouvelles fonctions, la rémunération est versée selon ces nouvelles conditions. Les primes mensuelles ne sont pas dues pour le mois durant lequel le militaire a été en absence non autorisée, car cela est considéré comme une infraction. En revanche, si le retour intervient dans le même mois, la prime pour ce mois n’est pas versée, mais à partir du mois suivant, les paiements — y compris les primes — sont repris en totalité. De plus, les juristes d’INSEININ ont souligné que l’évasion à la mobilisation comporte des sanctions légales, soulignant ainsi l’importance de respecter rigoureusement les procédures en vigueur.