Frappes contre le programme nucléaire de l’Iran : Trump laisse entendre l’existence d’une éventuelle installation secrète susceptible de changer la donne

Chas Pravdy - 30 juin 2025 00:17

La situation tendue autour du programme nucléaire iranien connaît une nouvelle escalade. Le président américain Donald Trump, connu pour sa posture ferme et son obsession pour la sécurité nationale, a fait une déclaration surprenante en révélant qu’en plus des trois sites nucléaires déjà identifiés, l’Iran pourrait posséder une installation secrète supplémentaire jusqu’à présent inconnue de la communauté internationale. Trump a souligné qu’au cours du conflit et des négociations diplomatiques, les États-Unis avaient connaissance de trois sites principaux, mais qu’il y avait des raisons de penser qu’il en existait davantage, ce qui demande une attention particulière. La présence de cet établissement caché pourrait engendrer de nouveaux défis pour la diplomatie et la sécurité régionale, compliquant considérablement le contrôle et la résolution de la crise. Trump n’a pas dévoilé l’emplacement précis de cette supposée installation, mais il a réaffirmé qu’il ne permettrait pas à l’Iran de poursuivre l’enrichissement d’uranium. Il a précisé qu’il s’opposait fermement à toute activité nucléaire supplémentaire, insistant sur le fait que cela représentait une menace mondiale. La nuit du 22 juin, les États-Unis ont lancé une attaque aérienne massive contre trois installations nucléaires iraniennes stratégiques — Fordo, Natanz et Ispahan — provoquant une onde de choc internationale. Bien que l’administration Trump envisage la possibilité d’offrir jusqu’à 30 milliards de dollars d’investissements civils dans le programme nucléaire iranien, l’objectif principal demeure de pousser Téhéran à revenir à la table des négociations et à renoncer à ses ambitions nucléaires. Toutefois, de nombreux experts craignent que ces mesures n’aboutissent pas au résultat souhaité, car l’Iran cherche depuis des années à préserver son autonomie nucléaire, rendant la voie diplomatique plus complexe que jamais.

Source