Registres de collaborateurs : la Russie simule la société civile dans les territoires occupés

Chas Pravdy - 29 juin 2025 00:24

Les occupants travaillent activement à la création de plateformes falsifiées de la société civile dans les territoires temporairement occupés par l’Ukraine, afin de dissimuler leur véritable but — renforcer le contrôle et légitimer leurs actions. Selon le Centre de résistance nationale, les occupants russes élaborent des listes fermées de leurs sympathisants — des activistes pro-Kremlin et des collaborateurs — qui doivent servir d’outil pour imiter une position citoyenne active et créer une perception de soutien parmi la population locale. Ces listes sont élaborées en secret et visent à rassembler ce que l’on appelle des « activistes », dont la présence et l’activité sont censées démontrer une prétendue fidélité à l’autorité d’occupation. Mais il est clairement évident que ce mécanisme sert plutôt de couverture à une véritable cible — contrôler toutes les manifestations d’activité citoyenne dans la région, en utilisant des « outils » souples pour gérer et manipuler la situation. Il est important de noter que tous ces registres fermés finiront par devenir une source d’informations précieuse pour les services spéciaux ukrainiens, qui pourront à l’avenir identifier et poursuivre en justice les traîtres et collaborateurs travaillant avec l’autorité russe. Le rôle de ces listes est de créer dans la région une illusion de résistance et d’activité civique, alors qu’en réalité, elles sont utilisées pour contrôler l’activité de la population locale et fournir des outils pour la répression ou la propagande. Ceci est également confirmé par une perspective historique — la Russie, avec son passé colonial, a à plusieurs reprises simulé des mouvements civiques et des valeurs pour contrôler et renforcer ses ambitions impériales. Par conséquent, personne ne doute que l’« activité » actuelle n’est qu’un écran pour une stratégie plus profonde. De plus, dans le cadre de la création de plateformes falsifiées, plus de 300 profils de collaborateurs ont été publiés sur le site du projet étatique « Je veux retourner chez moi », exprimant leur volonté de partir pour la Fédération de Russie dans l’attente du retour des prisonniers ukrainiens détenus en Russie. Ces profils contiennent des informations sur le délai prévu pour le départ et les démarches auprès des structures de pouvoir russes. La partie russe a déjà été informée des intentions de chacun de ces traîtres. Il est à noter que Moscou refuse de rapatrier ses anciens agents ; désormais, pour la Russie, ces personnes n’ont de valeur que comme instruments de propagande et de diffusion de fausses informations. En prison, ils restent un outil de guerre informationnelle, servant à créer des scénarios anormaux utilisés pour discréditer l’Ukraine et forger une image positive de l’autorité russe aux yeux de leur propre population et de la communauté internationale. Cette stratégie de création de plateformes civiques fictives et de listes contrôlées montre clairement que les occupants russes cherchent à dissimuler leur véritable faiblesse et à se donner une illusion de stabilité et de soutien, tout en renforçant leur influence et leur contrôle dans les régions occupées. L’Ukraine et le monde entier doivent rester vigilants pour neutraliser ces mécanismes d’imitation et faire aboutir leur objectif logique — la libération de l’ensemble du territoire et la libération de l’occupation russe.

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