Une attaque massive de drones coûte la vie à une enseignante d’Odessa et à son mari

Dans la nuit du samedi 28 juin, Odessa a été la cible d'une nouvelle agression des forces d'occupation russes, qui ont déployé un nombre sans précédent de drones de frappe. Cette terrible attaque a coûté la vie à un couple : Kateryna Borsynska, enseignante dynamique et réputée au lycée Mikhaïlovski, et son mari Valentin. Ils résidaient dans un immeuble résidentiel de 21 étages situé en centre-ville. Le maire de la ville, Guennadi Troukhanov, a présenté ses condoléances aux proches et aux amis de la victime sur sa chaîne Telegram, soulignant que les habitants d'Odessa, ainsi que le monde éducatif, subissent cette lourde perte. Selon les données officielles du parquet régional d'Odessa, le nombre de victimes de l'attaque s'élève à 17 personnes, dont trois enfants âgés de trois à quatorze ans. Suite aux bombardements, des dizaines d'infrastructures ont été endommagées : des voitures particulières, une station-service, des entrepôts et des dépendances ont notamment été détruits. Ce jour-là, l'armée russe a lancé 23 drones sur le territoire ukrainien, la plupart visant spécifiquement la région d'Odessa. Les forces de défense ukrainiennes ont activement combattu les drones ; tous sauf un ont été abattus. Seul ce dernier a survécu et a causé des destructions et d'autres conséquences. D'une manière générale, l'attaque russe a été une nouvelle manifestation de l'escalade des opérations militaires dans le pays, visant à déstabiliser la situation en Ukraine et à détruire des civils. Odessa, cœur stratégique et culturel de la région sud, a une fois de plus subi des destructions et des pertes humaines, ce qui suscite une profonde indignation et une profonde compassion au sein de la population. Dans cette situation difficile, les autorités ukrainiennes et les défenseurs du pays mettent tout en œuvre pour protéger la ville et ses habitants, mais la tragédie impliquant l'enseignante et son mari illustre une fois de plus la valeur de la vie humaine, qu'ils tentent de préserver dans les conditions les plus brutales de la guerre.