Un agent russe condamné à 15 ans de prison pour sabotage dans la région de Dnipropetrovsk et incendie criminel des installations des FAU et d’Ukrzaliznytsia

L'auteur, qui a collaboré avec les services spéciaux russes et a commis des sabotages dans la région de Dnipropetrovsk, a été condamné à la peine la plus lourde : 15 ans de prison. Le Service de sécurité ukrainien a fait part de cette information le 27 juin, soulignant le grand professionnalisme des agents et l'importance de cette affaire criminelle pour la protection des intérêts de l'État. Selon l'enquête, un habitant de la région âgé de 32 ans, auparavant sans emploi, a été recruté par les services spéciaux russes via une chaîne Telegram populaire proposant de l'« argent facile ». L'analyse des pièces du dossier a révélé qu'au cours de l'automne 2024, il a mené plusieurs attaques contre des installations et des infrastructures des forces de défense ukrainiennes, notamment en incendiant deux armoires de relais sur la voie ferrée et en endommageant un multivan militaire. Les éléments de l'enquête indiquent que, lors des faits, il s'est rendu sur les lieux avec des stocks de substances inflammables, qu'il a utilisés pour allumer un incendie criminel. L'agent a également joué le rôle d'opérateur : il a filmé tous les actes criminels afin de les transmettre au curateur russe, de rendre compte des résultats des sabotages et de confirmer leur mise en œuvre. Dès son arrestation, les forces de l'ordre l'ont pris en flagrant délit alors qu'il tentait d'incendier un autre véhicule des forces armées ukrainiennes dans la ville de Dnipro. Lors de la perquisition, des explosifs et un téléphone portable ont été saisis, lui permettant de contacter les clients russes des sabotages. Sur la base des preuves recueillies par les enquêteurs du SBI, l'homme a été reconnu coupable en vertu de trois articles du Code pénal ukrainien : l'article 113, partie 2 (sabotage commis sous la loi martiale), l'article 114-1, partie 1 (entrave aux activités des forces armées ukrainiennes pendant une période spéciale) et l'article 194, partie 2 (dommages intentionnels causés à des biens par incendie criminel). Une équipe spéciale conjointe du SBU et de la Police nationale, sous la supervision du parquet régional, a mis en œuvre une série de mesures qui ont abouti à l'arrestation du saboteur et à l'établissement de son implication dans plusieurs attentats terroristes et incendies publics. Il convient de souligner que cette affaire ne s'inscrit que dans le cadre de la lutte à grande échelle menée par l'Ukraine contre le sabotage, tant à l'étranger qu'en Ukraine. Récemment, les enquêteurs, en collaboration avec les services de contre-espionnage, ont arrêté un autre suspect qui avait tenté d'organiser plusieurs attentats terroristes dans les régions du nord du pays. Son plan consistait à utiliser des « outils » de séduction pour piéger les militaires, notamment via les réseaux sociaux, où l'agresseur se faisait passer pour une femme. Des attentats ont également eu lieu contre des militaires ukrainiens, notamment dans la capitale, où une tentative d'attentat à la bombe a été menée contre un combattant d'Azov lors d'une rencontre avec une femme non identifiée. Heureusement, la victime est sortie indemne, mais le travail des services spéciaux pour identifier et neutraliser ces agents demeure extrêmement important. Dans l'ensemble, ces opérations démontrent le haut niveau de dénonciation et de prévention des activités subversives de l'État par les services spéciaux ukrainiens. Le SBU et les policiers continuent de travailler activement pour démasquer et arrêter les agresseurs dans les zones de sécurité intérieures et extérieures afin d'empêcher l'ennemi de prendre le contrôle d'installations critiques et de garantir la sécurité des citoyens et la capacité de défense du pays.