Criminels en uniforme : deux militaires soupçonnés d’avoir agressé un soldat du régiment Azov à Ivano-Frankivsk

Dans l'affaire de l'agression d'un soldat du régiment Azov à Ivano-Frankivsk, survenue le 13 juin, les forces de l'ordre ont signalé les soupçons à deux militaires. La question se pose de l'implication éventuelle d'autres personnes dans cette affaire et du mobile du crime. Selon les informations publiées par le parquet spécial de la région Ouest, l'enquête s'efforce activement de faire la lumière sur les circonstances de l'incident présumé et progresse dans l'identification des auteurs. Selon la version officielle de l'enquête, à la date indiquée, deux suspects se trouvaient dans la cour d'un immeuble résidentiel du centre-ville. C'est là qu'ils ont attaqué, armés d'objets ressemblant à des matraques télescopiques et de grenades lacrymogènes, un habitant du quartier, un soldat du bataillon Azov. Plus précisément, selon l'enquête, les agresseurs ont fait usage de la force : ils ont frappé l'homme et lui ont aspergé le visage d'une substance similaire à du gaz lacrymogène. Suite à cette attaque, la victime a subi une brûlure chimique aux yeux et de nombreuses blessures, dont des contusions plus ou moins graves. Après l'attaque, les criminels ont pris la fuite, mais les enquêteurs ont rapidement localisé leur lieu de détention et les ont arrêtés. Il a été établi que les suspects sont des militaires d'une unité militaire, actuellement sous enquête. Ils ont reçu une notification officielle de suspicion en vertu de l'article sur le hooliganisme, et le parquet a déjà déposé une requête auprès du tribunal pour obtenir des mesures préventives à leur encontre, notamment leur arrestation ou leur assignation à résidence. L'enquête vise également à établir un lien possible entre les détenus et d'autres personnes impliquées dans le crime, ainsi que le but poursuivi par ces derniers. Les forces de l'ordre locales soulignent qu'elles mettent tout en œuvre pour élucider les circonstances de cette provocation. Le déroulement des événements et de ces attaques a ses propres antécédents, liés au contexte militaire. Andriy Korynevych, militaire d'Azov, a récemment déclaré avoir été attaqué le 13 juin par deux soldats de la 3e brigade d'assaut. Selon lui, l'incident s'inscrivait dans un affrontement avec une unité étroitement liée au commandant du soi-disant 3e corps d'armée, le célèbre chef militaire Andriy Biletsky. Selon ses déclarations, les agresseurs étaient Semen Klok et Vasyl Bondarenko, militaires expérimentés ayant déjà été impliqués dans des affaires criminelles. Korynevych a également mentionné un autre participant au conflit, Maksym Bilogub, ainsi qu'un autre de ses camarades, Serhiy Tsyganchuk, qui, selon lui, auraient participé à l'attaque. Il estime que le commandement de la 3e brigade d'assaut, et en particulier le commandant Biletsky, ont agi pour dissimuler cette activité criminelle, ce qui complique encore la situation. Pris ensemble, ces événements s'inscrivent dans un contexte plus large de conflits inquiétants au sein des formations militaires, créant des risques supplémentaires pour la sécurité et l'ordre public. Des enquêtes sont en cours, et des preuves et témoignages ont été recueillis afin d'établir l'ampleur et l'identité des responsables de cette affaire. Aucun commentaire officiel n'a été fourni par les structures militaires à ce stade, mais il est évident que l'enquête se poursuivra tant que toutes les circonstances ne seront pas pleinement élucidées et que les auteurs ne seront pas traduits en justice, car la justice et la protection des droits des citoyens et des militaires sont primordiales.