Un accord sur la création d’un tribunal spécial chargé de punir le crime d’agression de la Fédération de Russie sera signé le 25 juin
La justice pour l'agresseur russe prendra bientôt des formes concrètes. C'est ce qu'a annoncé Evguenia Kravtchouk, membre de la délégation permanente de la Verkhovna Rada auprès de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, sur sa page Facebook. Selon elle, une étape importante vers la reconnaissance de la responsabilité internationale pour le crime d'agression de la Russie contre l'Ukraine aura lieu cette semaine. Une réunion extraordinaire du Comité des Ministres du Conseil de l'Europe est prévue mardi, au cours de laquelle la présidente de l'organisation, Alena Berse, recevra un mandat pour signer un accord correspondant avec Kiev. Cet événement historique marque la première étape vers la création d'un tribunal international spécial, qui servira d'instrument de justice pour les auteurs de crimes d'agression. Selon Evguenia Kravtchouk, la signature officielle des documents aura lieu le lendemain, le 26 juin, ce qui peut être qualifié de moment historique. « Ce qui semblait autrefois un rêve – justice et châtiment des coupables – deviendra bientôt réalité. L'Ukraine et l'Union européenne signeront un accord qui ouvrira la voie à la responsabilisation de la Russie pour les crimes commis », a souligné le parlementaire. Par ailleurs, la première visite du président ukrainien Volodymyr Zelensky au Conseil de l'Europe est prévue le 25 juin, ce qui souligne l'importance de cette date dans le contexte du soutien international à l'Ukraine dans sa quête de justice. L'histoire de la création du tribunal a commencé fin avril, avec le lancement officiel de la procédure judiciaire le 14 mai. Auparavant, le 9 mai, lors du sommet de Lviv, l'idée de créer une telle institution judiciaire avait été approuvée politiquement. Le principal argument en faveur de la création du tribunal est la nécessité d'établir la justice et de traduire en justice les personnes directement ou indirectement impliquées dans l'agression contre l'Ukraine. La cheffe de la diplomatie de l'Union européenne, Kaia Kallas, s'est dite optimiste quant aux résultats rapides des travaux du tribunal, soulignant que les premières décisions sont attendues dès 2026. Cela signifie que le processus d'examen et d'adoption des peines permettra de lancer le mécanisme judiciaire tant attendu dans le contexte de cette crise de grande ampleur. Il est important de souligner que les dirigeants de la Fédération de Russie ne sont pas les seuls à être poursuivis. Il est prévu que le tribunal examine les affaires contre tous les hauts fonctionnaires et les responsables de crimes d'agression, y compris les chefs militaires, les hauts fonctionnaires et peut-être même les dirigeants politiques ayant facilité ou directement commis des actes criminels. Pour plus d'informations sur le processus de création et de fonctionnement d'un tribunal international, ainsi que sur les aspects politiques et juridiques de cette initiative, consultez notre article spécial « Nuremberg pour Poutine : tout sur le tribunal pour les dirigeants de la Fédération de Russie, en cours de création à La Haye ». Il s'agit d'une étape importante vers la justice tant attendue et l'avenir de la justice internationale pour l'Ukraine et le monde entier.