Le Secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a exprimé son point de vue sur les récentes frappes américaines contre l’Iran, soulignant que ces actions ne violaient pas le droit international

Chas Pravdy - 23 juin 2025 17:15

Lors d'une brève intervention lors d'une conférence de presse avant le début du sommet de La Haye, il a déclaré ne pas partager le point de vue de certains dirigeants, dont le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre, qui avait précédemment condamné les frappes américaines comme contraires aux normes internationales. Selon M. Rutte, la principale préoccupation cachée de l'OTAN réside dans l'évolution possible de la situation dans la région et le risque que l'Iran se dote de l'arme nucléaire. « Notre principale crainte est que l'Iran se dote de l'arme nucléaire. C'est pourquoi la position de l'Alliance est que l'Iran ne devrait pas en posséder », a-t-il déclaré. Exprimant son point de vue, le Secrétaire général a ajouté qu'il ne considérait pas les frappes américaines visant les installations nucléaires iraniennes comme une violation du droit international. Il s'agit là de sa conviction personnelle, qui, selon M. Rutte, repose sur la volonté de prévenir une menace nucléaire et de stabiliser la situation dans la région. Plus tôt, le Premier ministre norvégien Jonas Gaara Støre a déclaré, à propos des frappes américaines nocturnes sur trois sites iraniens clés, que ces actions constituaient une violation du droit international. « Nous devons affirmer clairement notre position : une telle attaque est contraire aux accords et normes internationaux. C’est inacceptable et cela crée des tensions supplémentaires dans la région », a-t-il souligné. Le lendemain, Téhéran a appelé la communauté internationale à réagir et à condamner de telles actions, qui, selon elle, ne font qu’aggraver la situation et accroître les risques de confrontation. Dimanche soir, les forces américaines ont mené des frappes sur trois installations nucléaires iraniennes, ce qui a eu un large écho sur la scène politique internationale. Le président Donald Trump a appelé l’Iran à s’abstenir de toute mesure de ce type et a appelé à un règlement diplomatique du conflit. Dans le même contexte de recours à la force, les dirigeants des pays de l’Union européenne – Allemagne, France et Grande-Bretagne – ont unanimement appelé Téhéran à s’abstenir de toute action susceptible de déstabiliser davantage la situation dans la région et de conduire à une escalade incontrôlée. Parallèlement, les déclarations de Trump ont également laissé entrevoir un possible changement de régime en Iran. Le président américain a clairement indiqué que, tout en appelant à la diplomatie, il n'excluait pas le recours à des méthodes plus radicales si la situation l'exigeait. Cette situation suscite un vif écho et soulève des questions quant à l'évolution future des conflits régionaux, aux risques d'une nouvelle escalade militaire et aux perspectives de règlement diplomatique du conflit autour du programme nucléaire iranien. La légalité et les objectifs stratégiques de telles actions militaires, ainsi que le rôle des organisations internationales dans la prévention d'une nouvelle confrontation militaire, restent d'actualité. Par conséquent, la communauté internationale suit de près les déclarations et actions futures des dirigeants, s'efforçant de trouver un équilibre entre sécurité et droit international. Points de repère : Cette situation met en évidence la complexité et la multiplicité des défis mondiaux actuels, où diplomatie et puissance militaire sont étroitement liées, et où la communauté internationale doit agir avec prudence pour éviter une confrontation à grande échelle.

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