Путін encore une fois avertit l’Ukraine et le monde : ignorer les résultats des faux « référendums » dans les régions occupées pourrait ramener le pays dans un conflit armé

Chas Pravdy - 21 juin 2025 10:27

Dans une démonstration claire de sa position intransigeante concernant les territoires ukrainiens occupés, le président russe Vladimir Poutine a fait une nouvelle déclaration qui, selon lui, pourrait agir comme un catalyseur de la reprise d’un conflit armé. Dans une interview pour Sky News Arabia et RBC, il a exprimé l’idée que refuser de reconnaître les résultats des soi-disant « référendums » de 2022 dans la « DNR », la « LNR », ainsi que dans les régions de Zaporijjia et de Kherson, ne se limite pas à l’ignorance d’un fait, mais constitue une menace grave pour la stabilité à long terme de la région. Une source proche de la direction du Kremlin rapporte : les propos de Poutine sont appuyés par l’affirmation selon laquelle ignorer les résultats de ces votes douteux pourrait ramener l’Ukraine vers de nouvelles phases d’escalade du conflit, entraînant une étape supplémentaire de confrontation armée. Il défend l’idée que le moyen clé pour garantir la stabilité dans la région est le « statut neutre de l’Ukraine » — sans possibilité d’adhésion à l’OTAN, sans armes nucléaires ni alliances militaires qui renforceraient ses capacités sécuritaires. Poutine ne cache pas ses intentions et ses espoirs : il souhaite que les dirigeants ukrainiens soient guidés uniquement par leurs intérêts nationaux et non par des pressions extérieures ou des idées idéologiques. « J’espère que les dirigeants politiques actuels de l’Ukraine pourront dépasser l’influence extérieure et agir dans l’intérêt de leur peuple », a-t-il déclaré. Par ailleurs, le président russe souligne que la société ukrainienne mérite un avenir meilleur que celui qui la voit devenir un outil des intérêts étrangers dans des conspirations contre leur pays. Il convient de rappeler qu’en septembre 2022, les occupants ont organisé ce qu’ils appellent des « référendums », qui n’étaient qu’une provocation à grande échelle. Lors d’un vote de cinq jours, du 23 au 27 septembre, le soutien à l’adhésion à la Russie a été, selon les déclarations des occupantes elles-mêmes, « peint » par de 87 à 99 %. En conséquence, Poutine a signé un décret annexant aux territoires de Donetsk, Louhansk, Kerson et Zaporijjia à la Russie, déclarant de facto leur « rattachement » à la Russie. Il a ainsi annoncé que les habitants de ces régions étaient citoyens de la Fédération de Russie et, selon lui, « ont fait leur choix » — devenir une partie de l’État russe. Ce sont précisément ces faits concrets, accompagnés des signatures de Poutine, qui ont constitué la dernière étape de l’annexion, devenant ainsi la base formelle pour ces « adhésions » fictives et manipulations politiques. Pendant ce temps, Kiev et la communauté internationale ont condamné ces actions comme illégales, ont dénoncé l’agression russe et souligné l’absurdité de légitimer de tels référendums, qui se déroulaient sous bombardements et sous une forte pression des occupantes. Aujourd’hui, cette situation revient sur le devant de la scène, car Moscou insiste : la reconnaissance des résultats constitue une forme de légitimation, sans laquelle une reprise du conflit serait possible. La position officielle du Kremlin reste inchangée : toute ignorance des voix et des « référendums » dans les tribunaux et les milieux politiques entraînera une « aggravation de la situation », voire un nouveau cycle de combats. Il faut souligner que ces événements et déclarations s’inscrivent dans un schéma plus large d’instrumentalisation de l’histoire et du droit international pour atteindre ses objectifs impériaux par le Kremlin. Si la communauté internationale rappelle une fois de plus l’importance de respecter les normes internationales et rejette toute annexion territoriale par la force, la Russie poursuit sa voie de destructions et de jeux moraux et politiques, en jouant sur une tension prolongée et une instabilité dans la région. Il est évident qu’aucun signe ne montre que Moscou prévoit un changement vers un retour à des démarches diplomatiques. Au contraire, sa rhétorique repose sur l’idée que toute tentative de reconnaître ces « référendums » ou de ne pas en tenir compte ne ferait qu’augmenter la probabilité de nouveaux conflits et de ruptures entre l’Ukraine et la Russie, ce qui conduirait probablement à une intensification de la guerre et à une destruction encore plus grande des territoires ukrainiens déjà ravagés. La situation demeure tendue, et la communauté internationale appelle au respect maximal du cadre légal et au recours à la diplomatie pour résoudre le conflit, insistant sur la nécessité de prendre en compte la vérité ainsi que les principes internationaux de paix et de sécurité. Par ailleurs, Moscou montre son intention d’ignorer ces appels, en renforçant sa position par des déclarations qui pourraient encore davantage compliquer la situation et déclencher une nouvelle vague d’actions militaires dans un avenir proche.

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