Un pétrolier russe, qui a été détenu illégalement et sans responsabilité pendant plus de huit ans dans le port de Gdynia, en Pologne, en raison de nombreuses violations et du non-respect des obligations, a enfin quitté le territoire polonais
Cela constitue une information importante pour les organes de sécurité et de diplomatie des pays de l’Union européenne, car la durée de cette détention n’a pas seulement aggravé la situation écologique, mais a également créé des risques potentiels pour la navigation et la sécurité des ports. Selon les informations fournies par le secrétaire d’État du ministère polonais de l’Infrastructure, Arkadiusz Margaweka, le navire « Khatanga » est resté pendant huit longues années le long des quais du port de Gdynia, depuis 2017, en violation de nombreuses normes et exigences relatives à l’entretien et à la sécurité. Pendant tout ce temps, ce navire russe a été déclaré comme épave officielle, mais il est resté attaché aux quais, ce qui a eu un impact négatif sur la sécurité dans la région et a créé des risques potentiels pour la navigation en mer Baltique. Après de longues procédures judiciaires et techniques, il a été officiellement annoncé vendredi que « Khatanga » avait quitté le port de Gdynia. Selon Margaweka, le navire sera transporté au Danemark, où il sera démantelé en métal recyclé. Cette opération fait partie du plan de dépollution et de gestion des navires dangereux et obsolètes, qui représentent un risque écologique et de sécurité pour les pays de la région. Selon les informations du Office Maritime de Gdynia, « Khatanga » était déjà considéré comme épave et répondait à toutes les normes nécessaires à sa gestion. L’application des normes européennes et la coopération internationale ont été des éléments clés du processus de retrait d’un navire entier d’un territoire contesté — un processus qui illustre l’unité et la détermination des pays de la région dans le contrôle des vieux navires russes, souvent utilisés pour des flottes illégales ou des opérations en marge. Il convient de noter qu’après plusieurs années de retard dans l’exécution des travaux techniques nécessaires, « Khatanga » est devenue peu adaptée à la navigation autonome. Pour assurer son transport en toute sécurité, des interventions techniques spéciales ont été effectuées à partir de mars, ce qui a facilité la sortie du navire, malgré plusieurs incidents — notamment deux cas de déraillement du quai, compliquant la sécurité et la logistique. Le contexte général de cette opération ne se limite pas à ses aspects techniques. C’est aussi un signe de la politique active de l’Union européenne en matière de contrôle et de limitation de l’utilisation de la flotte russe opaque — ces « navires », souvent impliqués dans des livraisons illégales, l’évasion de sanctions et d’autres opérations suspectes. Dans le cadre de la présidence polonaise du Conseil de l’Union européenne, avec pour thème « Sécurité, Europe ! », il a été demandé de renforcer la surveillance de ces navires et de mettre en œuvre de nouvelles stratégies pour lutter contre la flotte fantôme de la Russie. Il est également important de souligner les avancées majeures déjà réalisées dans ce domaine. Par exemple, le gouvernement suédois a adopté un nouveau règlement renforçant les contrôles sur les navires assurés, ainsi que la réduction de la circulation libre des navires étrangers par un contrôle accru de leur origine et de leur activité. L’UE a déjà inscrit dans sa liste de sanctions plus de 350 navires liés à une flotte « clandestine » ou à la Russie. Cela témoigne de la volonté des pays européens de réduire l’utilisation de navires illégaux ou non contrôlés, qui peuvent contribuer au financement et au soutien d’activités dangereuses ou illégales. Dans l’ensemble, la réussite de l’opération de retrait du pétrolier russe « Khatanga » du port polonais constitue un exemple concret de la politique active de sécurité et de coopération au sein de l’Union européenne, visant à lutter contre des structures potentiellement menaçantes et illégales utilisées pour la flotte ou d’autres opérations maritimes susceptibles de violer le droit international et d’accroître les risques pour la sécurité et l’environnement de la région. Par ailleurs, c’est une étape supplémentaire dans un processus long visant à contrôler le respect des normes de sécurité dans le secteur maritime et à éviter que l’expérience d’un traitement négligent des navires ne se répète à l’avenir.