Le président américain Donald Trump exprime des doutes quant à la possibilité de réussir une future frappe contre l’infrastructure nucléaire iranienne, rapportent des sources informées

Selon le journal "Euromaidan", qui cite le journal britannique The Guardian, la décision d’éventuellement recourir à la force militaire contre l’Iran est en question même dans les plus hautes sphères. Selon des sources, lors de consultations récentes avec des représentants du Département de la Défense des États-Unis, le président a exprimé une opinion critique sur l'efficacité potentielle d’une frappe américaine contre des cibles nucléaires à Téhéran. Il était notamment question du fait qu’aucun des scénarios envisagés ne garantit la destruction totale des installations d’enrichissement de l’uranium, telles que celle située à Fordo — un site crucial pour le programme nucléaire iranien. Le plan le plus discuté parmi les militaires concerne l’utilisation de la bombe dite "bunker buster" GBU-57, d’un poids de plus de 13,6 tonnes, qui pourrait, selon les évaluations préliminaires, éliminer efficacement la cible. Cependant, malgré la confiance dans la capacité de cette arme à détruire précisément l’objectif visé, Trump n’était pas convaincu de son efficacité totale. En conséquence, les décisions pertinentes ont été reportées, et le président reste extrêmement prudent quant à l’usage de la force. Comme le précisent des sources, la menace d’une intervention militaire pourrait avoir un impact stratégique sur Téhéran — elle pourrait servir de levier diplomatique en incitant la direction iranienne à faire de nouveaux compromis politiques. Par ailleurs, dans le milieu militaire, des débats acharnés ont lieu concernant la nature des armes potentielles et leur efficacité. Favoriser l’emploi exclusif d’armes de haute précision et à grande profondeur de lancement semble exclure la possibilité d’utiliser une arme nucléaire tactique, dont les plans réels n’ont jamais été officiellement communiqués à la haute hiérarchie, notamment au ministre de la Défense, P. Gage, et au chef du Comité des chefs d’état-major, le général D. Cain. Selon des renseignements, pour détruire l’installation de Fordo, il faudra d’abord la viser à la base avec des bombes conventionnelles depuis un B-2, puis recourir à des armes nucléaires tactiques — un scénario que Trump exclut actuellement. L’administration américaine concentre son attention sur l’utilisation de munitions conventionnelles de haute précision pour les opérations futures — une décision qui, selon des analystes, pourrait repousser la recherche d’uranium à usage militaire par l’Iran d’au moins quelques années. Cependant, ce scénario ne permet pas de détruire totalement le programme nucléaire iranien, qui demeure une menace potentielle. Selon le "Wall Street Journal", lors de conversations privées récentes avec ses assistants, Trump aurait évoqué l’idée de soutenir une opération militaire contre l’Iran. Cependant, le président américain a décidé, pour l’instant, de retenir cette idée afin de voir si Téhéran renoncera volontairement à son programme nucléaire. Par ailleurs, l'agence Bloomberg rapporte que l’armée se prépare à une possible frappe dans les prochains jours, ce qui indique la seriousness des intentions de l’administration. Dans l’ensemble, la question de savoir dans quelle mesure les États-Unis sont prêts à risquer directement un conflit avec l’Iran reste ouverte, tout comme le rôle que jouent leurs alliés, en particulier Israël. Dans ses déclarations publiques, Trump s’abstient pour l’instant de soutenir ou d’exclure ouvertement une opération militaire de grande envergure, laissant ainsi la place à des manœuvres diplomatiques et des décisions stratégiques à venir.