Voici la traduction en français du texte fourni :

Chas Pravdy - 18 juin 2025 04:36

--- **Tragédie dans la bande de Gaza : des chars israéliens ont tiré sur des personnes cherchant de la nourriture** Suite aux récents événements tragiques dans la bande de Gaza, des rapports font état de nombreuses victimes lors de tentatives d’accès à l’aide humanitaire. Selon des medics palestiniens ayant accès au lieu des faits, lors d’un bombardement effectué mardi par des chars israéliens, au moins 59 personnes ont été tuées et plus de 200 blessées de gravité variable. Il s’agit de l’un des incidents les plus meurtriers de ces derniers mois dans la région, marquant une nouvelle page tragique dans le déroulement du conflit. L’histoire de cette tragédie a commencé le matin, lorsque plusieurs milliers de Palestiniens se sont rassemblés près de camions humanitaires circulant sur la route principale de Khan Younis, essayant d’obtenir des denrées alimentaires essentielles. Après une blocus de trois mois imposée par Israël pour limiter les approvisionnements dans la région, l’aide humanitaire était devenue la seule possibilité de survie pour la population. Par ailleurs, les tensions augmentaient en raison des restrictions constantes, et la foule cherchait à profiter de cette occasion pour se procurer ce dont elle avait besoin. Selon des témoins oculaires, la situation a rapidement tourné au drame. Des témoins rapportent que des chars israéliens, stationnés à proximité, ont soudainement ouvert le feu sur la foule, qui comptait au moins quelques milliers de personnes. Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent des corps mutilés, éparpillés dans les rues. Sur ces images, on voit une dizaine de corps déchiquetés gisant dans les rues de Khan Younis, située dans le sud de la Gaza. Des témoins présents au moment du bombardement expliquent que l’armée israélienne a tiré au moins deux projectiles sur un groupe de personnes rassemblées à la sortie d’un pont, dans l’espoir d’obtenir de l’aide. « Nous étions au téléphone en plein air, quand soudain, nous avons entendu un bruit fort, puis des explosions. Les gens ont commencé à tomber les uns après les autres — c’était horrible. On nous a permis de nous avancer un peu, puis les obus de chars ont commencé à s’abattre. Beaucoup ont été blessés, certains sont morts », raconte à Reuters Nasser, un habitant hospitalisé avec des victimes de la tragédie. Il est signalé que plus de 200 personnes ont été blessées à l’hôpital de Khan Younis, dont au moins 20 dans un état critique. Des organisations de surveillance indiquent que cet incident est le plus meurtrier en une journée depuis la reprise des corridors humanitaires dans la région en mai dernier. Les sources officielles de l’armée israélienne — l’Armée de Défense d’Israël ( Tsahal) — ont confirmé l’incident en fin d’après-midi, et ont lancé une enquête interne sur les circonstances. Dans un communiqué, il est mentionné que les militaires ont repéré une concentration de personnes près d’un camion chargé d’aide humanitaire dans la région de Khan Younis. Les représentants de Tsahal expriment leur regret face à tout incident malheureux et assurent que leurs actions visent à garantir la sécurité de leurs soldats, à prévenir la violence, et à minimiser les dégâts pour la population civile. En outre, ils précisent qu’une enquête est en cours sur toutes les circonstances de l’événement, car au moment du bombardement, des affrontements acharnés y faisaient rage, ce qui a forcé à réagir en conséquence. Le ministère palestinien de la Santé a officiellement confirmé qu’à partir de fin mai, au moins 397 Palestiniens ont été tués par des forces israéliennes lors du processus d’accès à l’aide humanitaire. Plus de 3000 personnes ont été blessées de degrés variés, dont plus de 400 dans un état critique. Chaque nouvelle attaque de ces tirs ne fait qu’aggraver la tragédie et illustrer la cruauté du conflit qui persiste. Cet incident représente une nouvelle illustration du prix que paient les plus vulnérables — la population civile — pour la lutte incessante et le contentieux politique. Lors des dernières semaines, la région a été frappée par des escalades quasi quotidiennes de la violence, comprenant des tirs, des raids, des promesses de part et d’autre, ainsi que d’importantes crises humanitaires. Le contexte de ce conflit difficile a été marqué le 19 mai par le déclenchement d’une opération militaire israélienne a grande échelle, en réponse à des attaques massives et à une escalade soudaine de la situation. On a rapporté que la campagne intitulée "Chariots de Gédéon" visait à reprendre le contrôle de zones stratégiques à Gaza et à étouffer la résistance des militants palestiniens. Toutefois, ces actions ont suscité une large résonance internationale et de vives appelés à mettre fin à la violence et à rechercher une solution diplomatique. Face aux opérations militaires dans la région, les efforts diplomatiques se poursuivent. Un représentant officiel du gouvernement israélien a déclaré que le pays était prêt à autoriser l’entrée d’une aide humanitaire dans les volumes nécessaires, tout en soulignant l’importance d’assurer la sécurité des troupes et d’éviter les abus de la part des gouvernements palestiniens et des groupes armés. La communauté internationale a appelé à la retenue et à lever les obstacles au passage des fournitures et médicaments dans la région. Les pays européens qui financent des opérations humanitaires à Gaza ont exhorté Israël à rouvrir les corridors humanitaires et à garantir un accès sécurisé pour l’aide aux civils. Globalement, la situation dans la bande de Gaza reste extrêmement tendue et imprévisible. Les fréquentes mises à jour d’informations, dues à de nouvelles pertes et attaques, témoignent de la complexité et de la profonde crise qui secoue la région. La communauté internationale continue d’appeler à une résolution pacifique, mais pour l’instant, ces tragédies humaines deviennent progressivement une réalité quotidienne dans ce conflit, laissant les populations civiles, les plus vulnérables, sans défense, constamment impliquées dans une lutte invisible entre forces politiques et militaires.

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