Le Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a confirmé la volonté des dirigeants du G7 de renforcer la pression sur la Russie lors des discussions consacrées à la situation en Ukraine
Selon lui, lors du sommet de Kanānaskis, qui s’est tenu du 15 au 17 juin dans la province d’Alberta, les chefs d’État et de gouvernement des pays du « Groupe des Sept » ont exprimé leur ferme soutien aux efforts de l’administration américaine pour parvenir à une paix juste, durable et stable dans l’État ukrainien. Ils ont également indiqué leur volonté d’étudier attentivement toutes les options possibles visant à augmenter la pression sur la Russie. Cette déclaration est l’un des principaux résumés des débats publics et a été publiée après la fin du sommet. Elle illustre clairement les sentiments des dirigeants, qui souhaitent non seulement soutenir une démarche diplomatique, mais n’écartent pas non plus l’utilisation de mesures strictes, notamment des sanctions financières, pour obliger Moscou à cesser son agression contre l’Ukraine. Le chef du gouvernement canadien a souligné que les dirigeants du G7 reconnaissent à l’unanimité l’engagement de l’Ukraine à un cessez-le-feu inconditionnel et conviennent que la Russie doit prendre des mesures pour désamorcer le conflit. La rencontre à Kanānaskis a été consacrée non seulement à l’examen de la guerre, mais aussi à la recherche de stratégies à long terme pour soutenir l’État ukrainien. À cette fin, les dirigeants ont organisé des entretiens séparés avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Ils ont mis l’accent sur la nécessité de renforcer la défense, ainsi que sur des projets de restauration et de reconstruction dans les régions touchées. Parmi les priorités figurent l’octroi d’un soutien financier supplémentaire pour renforcer le budget de défense de l’Ukraine, ainsi que des plans pour la reconstruction des infrastructures et du secteur résidentiel. En ce qui concerne un éventuel assouplissement politique dans la perception de la situation, il est important de noter qu’après une information de l’agence Reuters, le « Groupe des Sept » n’a pas publié de déclaration commune concernant la guerre en Ukraine, en raison de la résistance de certains membres, notamment les États-Unis. Selon des sources, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, qui préside actuellement le G7, prévoit de publier un document officiel séparé, non signé par d’autres dirigeants — une démarche visant à préserver l’unité au sein du processus interne tout en exprimant ses positions et son soutien à l’Ukraine de manière indépendante. Une autre nouvelle importante concerne le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui a réduit la durée de sa visite au Canada et est déjà retourné en Ukraine. Cela indique soit une dynamique interne dans les négociations, soit un changement dans le calendrier diplomatique du chef de l’État ukrainien. Bien qu’aucune précision définitive n’ait été donnée sur ce qui a motivé ce ajustement, il est évident que la réalisation d’objectifs élevés de coopération et le renforcement du soutien à l’Ukraine restent des thèmes clés pour les missions diplomatiques. Dans l’ensemble, les résultats du sommet du G7 cette année montrent la détermination de la communauté internationale à intensifier la pression sur la Russie par la diplomatie, les sanctions économiques et le soutien en matière de sécurité à l’Ukraine. La question de la paix et de la stabilité demeure une priorité fondamentale pour tous les participants du forum.