Avant le début du sommet du G7 : les dirigeants d’Europe, du Canada et du Royaume-Uni ont tenu une réunion informelle dans une station balnéaire au Canada

Chas Pravdy - 16 juin 2025 09:57

Quelques heures avant le démarrage officiel du sommet international du G7, qui se tient ces jours-ci dans une station balnéaire de la province de l’Ontario au Canada, une réunion importante des leaders des sept principales économies mondiales s’est déroulée de manière informelle. C’est une rencontre regroupant les chefs de la France, de l’Italie, de l’Allemagne, du Royaume-Uni et du Canada pour discuter des enjeux internationaux politiques et de sécurité les plus actuels. Selon des sources d’"European Pravda" et des médias italiens, notamment Sky TG24, la réunion s’est tenue dans une atmosphère détendue — dans un hôtel de villégiature chaleureux, où se tiendra ultérieurement la séance officielle du sommet. Les dirigeants ont commencé par des échanges de salutations et des plaisanteries, ce qui a permis de détendre l’atmosphère et de créer un esprit amical. D’après les informations, ces pauses courtes mais significatives dans les discussions ont permis aux participants de préciser leurs positions avant le début des débats officiels. Une attention particulière a été portée aux questions de sécurité mondiale, en particulier à la situation autour du conflit entre Israël et l’Iran. Les diplomates italiens ont indiqué que dans les gouvernements et les milieux diplomatiques, des efforts actifs sont en cours pour parvenir à un consensus sur une position commune, afin d’agir de façon concertée dans le cadre d’une coalition plus large. La principale tâche consiste à élaborer des approches communes capables d’assurer une coordination efficace avec Washington et de prendre en compte les intérêts du président des États-Unis, Donald Trump. À l’heure actuelle, cet aspect reste l’un des principaux enjeux diplomatiques. Par ailleurs, le sujet central de la discussion informelle a été la situation autour de la guerre en Ukraine et l’utilisation des sanctions. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a souligné que la Russie doit sentir une pression accrue pour parvenir à une cessation des hostilités. Elle a appelé les pays du G7 à renforcer leurs mesures de sanctions, afin de créer une pression supplémentaire sur le Kremlin. Parallèlement, l’UE se prépare à adopter un nouveau paquet de restrictions économiques, car les efforts diplomatiques pour une résolution directe du conflit connaissent actuellement des retards. De leur côté, les États-Unis restent prudents quant à l’introduction de nouvelles sanctions, notamment en raison de la volonté du président Trump de ne pas compromettre la possibilité d’un cessez-le-feu rapide. En réponse aux demandes d’imposer des restrictions, il a souligné qu’une pression excessive en ce moment pourrait ralentir le processus diplomatique, qui demeure une priorité pour Washington. Un porte-parole américain a précisé : « Nous ne cherchons pas à empêcher le cessez-le-feu, bien au contraire — nous cherchons des voies pour y parvenir ». Le 20 juin, la Commission européenne a présenté le 18e paquet de sanctions contre la Russie, qui prévoit un renforcement significatif des restrictions et une extension de leur champ d’application. Tout cela se déroule dans un contexte de batailles diplomatiques tendues au sein de la communauté internationale. Malgré les efforts de l’UE et des États-Unis, il subsiste des divergences entre les acteurs majeurs concernant l’application des sanctions, ce qui complique la formulation d’une ligne commune pour sortir de la crise. Ainsi, à l’approche du sommet du G7, les leaders mènent une partie diplomatique intense, cherchant un langage commun face aux défis mondiaux : du conflit au Moyen-Orient et à la guerre en Ukraine, en passant par les relations avec la Russie. Il est important de souligner que ces négociations et rencontres en privé ont autant d’importance que les sessions officielles, car c’est là que sont posées les bases des actions communes futures. Dans les prochains jours au Canada, la communauté internationale attend des réponses claires et des décisions capables de changer le cours des processus mondiaux.

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