Voici la traduction du texte en français :

Chas Pravdy - 15 juin 2025 20:48

--- Les services de renseignement britanniques ont publié des données qui choquent le monde entier : au cours des derniers mois de la guerre en Europe et dans la région de Kursk, les forces nord-coréennes ont subi des pertes massives. Selon le ministère de la Défense du Royaume-Uni dans son rapport de renseignement du 15 juin, il est notamment question de plus de six mille militaires nord-coréens tués, blessés ou portés disparus lors des combats près de Kursk. Cela signifie qu’environ la moitié des quelque 11 000 soldats précédemment déployés dans la région originellement de la RPDC ne sont pas revenus chez eux en entier ou en vie. Des sources du renseignement britannique soulignent que de lourdes pertes parmi les militaires nord-coréens sont probablement le résultat de débarquements de fantassins d’envergure, épuisants et directs, que l’armée russe utilise pour atteindre ses objectifs tactiques dans la région. Étant donné que la majorité des combats se déroulent dans un contact rapproché avec les forces ukrainiennes et russes, ces données confirment que la quantité de pertes indique la nature dévastatrice de la tactique employée par les forces russes, impliquant des volontaires étrangers et des unités spéciales. Le renseignement insiste sur le fait que la situation autour de la zone de Kursk reste tendue, et que les hostilités actives sont probablement limitées à cette région. Toutefois, dans le rapport, il est précisé qu’une extension de l’escalade militaire au-delà de la région — notamment sur le territoire ukrainien, reconnu internationalement — nécessiterait presque certainement l’accord des deux parties du conflit : Moscou et Pyongyang. Cela indique la prudence actuelle des forces russes et de leurs alliés, ainsi que la complexité et le caractère plateau des combats en cours. Concernant les contacts diplomatiques et militaires, la visite récente du secrétaire du Conseil de sécurité russe et ancien ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, en RPDC le 4 juin 2025, constitue la deuxième en trois mois. Selon une source, lors de cette visite, il a rencontré le dirigeant pékinois — Kim Jong Il. Officiellement, cette visite est analysée par les experts comme une tentative de la Russie de consolider et d’élargir le soutien militaire et politique de la part de la Corée du Nord, qui, selon eux, joue le rôle d’un allié important et d’un fournisseur potentiel d’aide militaire dans le conflit avec l’Ukraine. L’étude du renseignement britannique souligne également que l’actuelle étape de combats actifs en RPDC se limite exclusivement à la direction de Kursk. Malgré de nombreuses rumeurs et spéculations sur un déploiement potentiel dans d’autres régions du territoire ukrainien reconnu internationalement, l’analyse montre qu’une extension à grande échelle du conflit nécessiterait un accord des deux côtés — Moscou et Pyongyang. Cela souligne encore la prudence de la Russie et de ses alliés dans leurs projets militaires. Selon des sources d’information, dès avril, des représentants du parlement nord-coréen, se basant sur des données de renseignement, avaient signalé qu’en raison de la guerre en Ukraine, environ 600 soldats nord-coréens avaient déjà perdu la vie, notamment lors des combats dans la région de Kursk, où l’armée russe mènent de vastes opérations offensives. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré à ce sujet début janvier que les pertes de soldats nord-coréens combattant du côté de la Russie contre l’Ukraine atteignaient alors environ 4 000 personnes, blessés compris. Les forces armées ukrainiennes ne restent pas indifférentes à cette problématique. Le 25 avril, le commandement des forces armées ukrainiennes a indiqué que, depuis le début de ce que l’on appelle l’opération de Kursk, elles avaient neutralisé plus de 4 500 militaires nord-coréens, ce qui confirme une fois de plus l’ampleur de l’implication de volontaires étrangers (notamment asiatiques) dans le conflit. Globalement, ces informations, dans le contexte diplomatique, militaire et de renseignement, soulignent une fois de plus que le rôle de la Corée du Nord dans le conflit entre la Russie et l’Ukraine, bien qu’il soit encore limité à la direction de Kursk, demeure un objet d’observation attentive de la communauté internationale. Les pertes élevées — humaines mais aussi en termes de réputation — et les contacts diplomatiques avec le leader Kim Jong Il laissent entendre que tout changement dans la situation militaire ne pourrait se produire que suite à des accords publics ou informels, qui restent pour l’instant secrets. ---

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