Selon les informations de l’agence Reuters, l’administration du président américain Donald Trump a officiellement confirmé qu’elle avait refusé à Israël la mise en œuvre d’un plan visant à éliminer le leader suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei

Chas Pravdy - 15 juin 2025 18:27

Cette décision est devenue l’un des épisodes clés de la tension croissante avant des conflits politiques et militaires dans la région du Moyen-Orient. La déclaration est confirmée par des sources au sein de la Maison Blanche, indiquant que les États-Unis maintiennent leur position selon laquelle l’usage de la force contre la direction politique de l’Iran est inacceptable tant qu’aucun acte d’agression direct de la part de l’Iran contre des citoyens ou intérêts américains n’aura été commis. Selon l’agence Reuters, une source au sein de l’administration Trump a indiqué que la Maison Blanche n’envisage pas actuellement des frappes ciblées contre l’élite politique iranienne. « Les Iraniens ont-ils tué des Américains ? Non. Tant que cela ne se produit pas, nous n’envisageons même pas d’attaques contre la haute direction iranienne », a été cité un porte-parole officiel. Cette déclaration intervient dans un contexte de tension accrue dans la région, qui s’est intensifiée après des frappes aériennes israéliennes sur le territoire iranien dans la nuit du 13 juin. Israël a mené des raids sur la capitale Téhéran ainsi que sur plusieurs autres villes iraniennes, provoquant une large résonance internationale et une inquiétude accrue quant à l’escalade du conflit. La version officielle du gouvernement israélien est que ces opérations étaient préventives, visant à stopper le programme nucléaire iranien et à neutraliser des cibles militaires du pays. Ces actions ont été une réponse à des rapports sur l’élimination de plusieurs scientifiques militaires et nucléaires iraniens, notamment le général de brigade Hossain Salami, le commandant de la Force Quds Général Gholamali Rashed, le commandant des Forces armées Mohammed Bagheri, ainsi que six autres chercheurs en nucléaire. Par ailleurs, selon le ministère des Affaires étrangères de l’Ukraine, au moins cinq citoyens ukrainiens auraient été tués à la suite des frappes iraniennes ciblant des lieux en Israël, dont trois enfants. Cela souligne l’ampleur et l’imprévisibilité des conséquences du conflit pour les Ukrainiens dans la région. Après les frappes israéliennes, le président américain Donald Trump a appelé l’Iran à revenir aux pourparlers sur son programme nucléaire, affirmant que le délai était écoulé et qu’il était temps de résoudre définitivement la question. Toutefois, l’Iran a répondu à ces appels en déclarant que tout dialogue avec Washington était insensé dans les conditions actuelles, en se référant aux attaques israéliennes. Ainsi, la situation au Moyen-Orient reste tendue, avec un risque d’escalade du conflit qui pourrait avoir des répercussions de grande portée sur la stabilité de la région et la sécurité mondiale.

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