Crise au Moyen-Orient : Israël a annoncé la fin des frappes à grande échelle contre l’Iran, mais a lui-même subi une nouvelle attaque
En raison de l’aggravation des tensions dans la région, l’armée israélienne a officiellement annoncé la fin d’une opération d’envergure visant à détruire des sites de production d’armes en Iran. Après plusieurs semaines de combats acharnés, l’armée israélienne a déclaré avoir accompli sa mission principale, qui consistait à épuiser le potentiel des stocks d’armes iraniennes et des infrastructures militaires, mais elle a rapidement été confrontée à une nouvelle vague d’attaques. Selon des représentants de l’Armée de défense israélienne (Tsaal), les cibles des opérations incluaient des frappes sur des sites clés appartenant au commandement du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), aux unités « Qods » et à l’infrastructure militaire iranienne. « Nous avons mené une campagne large et ciblée pour détruire de nombreux objectifs à travers l’Iran, ce qui contribue à réduire la capacité du régime iranien à mener des actions militaires dans notre région », ont indiqué les commandements militaires. Cependant, cette frappe n’était qu’une partie d’une escalade à plus grande échelle du conflit, qui n’a pas été sans conséquences. Dimanche soir, Téhéran a répondu en lançant une attaque de missiles sur le territoire du sud d’Israël. Selon les services médicaux locaux, suite à l’attaque, une personne a été légèrement blessée à Haïfa, tandis que six autres ont souffert de blessures mineures. Dans la banlieue de Kiryat Gat, une personne a été blessée de façon légère. De plus, plusieurs résidents ont dû consulter un médecin en raison de leur état de stress aigu provoqué par le tir de missiles. Ce qui est important, c’est que ces événements se produisent dans un contexte de tension croissante entre Israël et l’Iran, ce qui complique sérieusement les perspectives de stabilisation et impacte directement la situation sécuritaire dans la région. L’escalade prévue du conflit a suscité l’inquiétude de la communauté internationale. Il est signalé que dimanche soir, les médias officiels iraniens ont confirmé que des hauts responsables des services secrets du CGRI — le chef du renseignement, le brigadier général Mohammadi Kazemi, et son adjoint Hossain Mohakik — ont été éliminés suite aux frappes israéliennes du 15 juin. Il est également rapporté qu’un autre officier du renseignement, Mohsen Bagheri, est décédé à la suite d’une attaque à Téhéran. Par ailleurs, dans le contexte de cette augmentation des tensions, l’Union européenne se prépare à de nouvelles démarches diplomatiques. La présidente de la politique étrangère de l’UE, Kaja Kallas, a convoqué mardi une vidéoconférence des ministres des Affaires étrangères des États membres. La principale thématique de discussion sera la situation au Moyen-Orient, qui se détériore à la suite des événements récents : la frappe israélienne contre des sites militaires iraniens et la réponse de Téhéran sous forme de tirs de missiles sur le territoire israélien. Les sources et analystes soulignent que l’escalade du conflit pourrait avoir des conséquences de grande portée pour la région, tandis que la communauté internationale suit de près l’évolution des événements, en attendant d’éventuelles actions supplémentaires des deux côtés. La menace de voir un conflit local se transformer en un affrontement plus large est devenue un sujet de débat mondial, nécessitant des efforts diplomatiques immédiats pour éviter une déstabilisation encore plus grande. Pendant ce temps, les leaders régionaux et mondiaux appellent à la retenue et à la recherche de solutions diplomatiques, mais la tendance indique une augmentation du niveau de tension pouvant entraîner de nouveaux degrés de violence dans les jours et semaines à venir.