L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a marqué une nouvelle étape dans la réflexion sur la sécurité et la tension géopolitique entourant les sites nucléaires iraniens, en rendant publiques des informations sur les graves conséquences des récentes attaques contre les installations nucléaires du pays

Chas Pravdy - 14 juin 2025 00:42

Ces données, apparues après plusieurs attaques, suscitent une grande inquiétude dans la communauté internationale, car il s'agit de dommages à une infrastructure stratégique importante pour l'Iran, ainsi que de risques potentiels pour l'environnement et la population du pays. Selon des sources fiables, notamment le directeur général de l'AIEA Rafael Grossi, il a été confirmé que des dommages ont été causés aux installations souterraines de Natanz, l'un des principaux centres du programme nucléaire iranien. Le rapport indique qu'à la suite de frappes ciblées, il y a une contamination radiologique et chimique de la région, ce qui soulève des préoccupations quant à une éventuelle catastrophe écologique. Dans son allocution au Conseil de sécurité de l'ONU, Grossi a souligné que l'Iran a confirmé avoir été attaqué par Israël en vertu d'une opération armée contre une installation d'enrichissement de l'uranium à Natanz. Une attention particulière a été attirée par l'information sur la destruction de la partie en surface de l'usine pilote, où l'Iran effectuait l'enrichissement d'uranium jusqu'à un niveau de 60 % d'isotope U-235, un processus clé dans la fabrication d'armes nucléaires. Les pertes infrastructurelles à Natanz ont été considérables : toute la partie en surface de l'usine a été dévastée, y compris les principaux équipements technologiques. Par ailleurs, l'infrastructure énergétique critique — poste électrique, alimentation principale et générateurs de réserve — a également subi d'importants dégâts. Il convient de noter que, selon Grossi, le complexe souterrain, notamment la salle en cascade de l'usine pilote et la production principale, est resté intact ; cependant, les dommages à l'alimentation électrique pourraient avoir entraîné des défaillances des centrifugeuses en fonctionnement. Selon les informations officielles, le niveau de contamination radioactive à l'extérieur du site n'a pas significativement changé et reste dans les limites normales. Cela indique l'absence de risques immédiats pour la population et l'environnement. Toutefois, une contamination radiologique et chimique a été enregistrée à l'intérieur du complexe, notamment la radiation alpha, ce qui crée des problèmes potentiels pour les travailleurs et experts présents sur place. En outre, l'Iran a informé l'AIEA d'attaques contre d'autres sites, notamment l'usine d'enrichissement de Fordow, ainsi que des installations dans les villes d'Ispahan, où sont produits des plaques de combustible et du combustible nucléaire. Les frappes ont touché des unités de traitement, des usines de fabrication de poudre d'uranium enrichi, et d'autres sites clés directement liés au programme nucléaire iranien. L'origine de cette situation tendue remonte au 13 juin dernier, lorsque les forces israéliennes ont lancé d'importants raids aériens sur la capitale, Téhéran, et ses environs, ainsi que sur plusieurs autres villes d'Iran. L'État d'Israël a qualifié cette opération de préventive, visant à détruire des sites nucléaires et militaires de l'État iranien, ainsi que son potentiel de défense. Selon les responsables israéliens, cette démarche s'inscrit dans une volonté stratégique d'empêcher toute évolution vers la fabrication d'armes nucléaires par la République islamique. Les attaques ont aussi eu des conséquences graves, notamment la mort de plusieurs hauts responsables. Selon des sources crédibles, lors de ces frappes, le commandant du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), le général de corps d'armée Hossain Salami, le commandant du quartier général de Hatam al-Anbia, le général de corps d'armée Gholamali Rashidi, et le chef des forces armées iraniennes, Mohamad Bagheri, ont été tués. De plus, plusieurs scientifiques nucléaires de renom ont été assassinés, ce qui complique gravement la situation dans le secteur nucléaire iranien. La communauté internationale exprime une inquiétude majeure face à cette série d'attaques qui, compte tenu de l'ampleur et des dégâts, pourrait avoir des répercussions importantes sur la stabilité régionale et la sécurité mondiale. Actuellement, les dirigeants mondiaux appellent au calme et à une solution diplomatique, mais la situation reste tendue, et de nombreux experts mettent en garde contre un risque d'escalade de la violence et de déstabilisation accrue dans la région du Moyen-Orient.

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