Les Pays-Bas se fixent un objectif ambitieux — consacrer 5 % de leur produit intérieur brut (PIB) à la défense

Cette décision du gouvernement intérimaire du pays représente une étape importante dans la lutte pour renforcer la sécurité nationale et répond aux nouvelles exigences de l’OTAN concernant le niveau des dépenses de défense parmi les membres de l’Alliance. Cette annonce a été faite officiellement vendredi lors d’une conférence de presse par des responsables gouvernementaux, notamment le Premier ministre Mark Rutte, qui a indiqué dans une lettre à la Chambre des représentants son intention d’atteindre, d’ici 2026, un niveau de dépenses de défense équivalent à 3,5 % du PIB. De plus, il est prévu de consacrer en supplément encore 1,5 % du PIB aux besoins du secteur de la défense, assurant ainsi un total de 5 %, conformément aux exigences de l’OTAN. « Avec la guerre sur notre continent, notre sécurité n’est plus une garantie à considérer comme acquise. C’est pourquoi nous nous engageons à augmenter nos investissements dans notre propre défense. L’OTAN joue un rôle clé à cet égard », a déclaré le Premier ministre dans sa lettre. Selon le budget officiel des Pays-Bas pour 2026, les dépenses militaires sont déjà prévues pour atteindre 2,2 % du PIB, y compris le financement du soutien à l’Ukraine dans sa lutte contre l’agresseur. Il est prévu qu’au cours du prochain sommet de l’OTAN, programmé les 24 et 25 juin à La Haye, les pays membres approuveront officiellement l’objectif de 5 % du PIB consacré à la défense comme une norme obligatoire pour tous les membres de l’Alliance. D’après des sources dans les médias, une partie de ces dépenses pourrait être allouée à un soutien plus actif à l’Ukraine. Cela signifierait un renforcement des forces de défense ukrainiennes et une augmentation de leur capacité à faire face à l’agression russe. On s’attend à ce que ces mesures contribuent à renforcer la situation sécuritaire dans la région et soulignent davantage l’importance d’efforts conjoints face aux défis géopolitiques contemporains. De temps à autre, des messages évoquent la possibilité de compromis lors du sommet à La Haye, notamment concernant le financement et le soutien à l’Ukraine. Toutefois, le résultat le plus important devrait être la définition d’engagements clairs et contraignants pour tous les pays partenaires concernant le niveau des dépenses de défense, ce qui donnerait une impulsion supplémentaire à l’Ukraine pour renforcer sa capacité de défense.