L’Assemblée générale de l’ONU appelle à un cessez-le-feu immédiat à Gaza : la position de l’Ukraine et la réaction mondiale

Chas Pravdy - 13 juin 2025 01:48

Le jeudi 26 octobre, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté à l’unanimité une résolution appelant à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel des hostilités dans le secteur de Gaza. Ce document, initié par la délégation espagnole, a constitué un nouveau signal de la communauté internationale soulignant la nécessité d’arrêter le massacre et d’établir un corridor humanitaire pour une résolution pacifique du conflit entre Israël et la Palestine. 149 pays ont voté en faveur de la résolution, ce qui représente la majorité absolue des membres de l’Assemblée. Les opposants au texte — encore assez prudents dans leurs positions — se sont exprimés contre 12 délégations, comprenant les États-Unis, Israël, l’Argentine et la Hongrie. De plus, l’Albanie, la Roumanie, la Slovaquie et la République tchèque se sont abstenues lors du vote. Enfin, 19 pays se sont abstenus de prendre une position officielle. Globalement, l’Ukraine a soutenu la résolution, exprimant sa solidarité avec les efforts internationaux visant à mettre fin aux combats à Gaza. Cela reflète la position générale de la majorité des États européens, à l’exception de la Hongrie qui s’est opposée au texte. Par ailleurs, les diplomates ukrainiens, aux côtés de leurs homologues d’autres pays, insistent sur la nécessité d’un cessez-le-feu rapide et inconditionnel afin de sauver des vies humaines et d’éviter une catastrophe humanitaire. La résolution, initiée par l’Espagne, appelle à un retrait immédiat des forces israéliennes du secteur de Gaza et à la libération des otages retenus par le Hamas. Elle exige également la levée du blocus et l’accès sans entrave à l’aide humanitaire pour la population civile qui se trouve dans une situation désespérée. Le document condamne fermement l’utilisation de la famine comme méthode de guerre, ainsi que l’interdiction de la fourniture d’objets essentiels à la survie, qui pourraient atténuer les souffrances humaines dans la région. Cependant, il convient de noter que cette résolution de l’ONU n’a pas de caractère contraignant, étant donnée que de telles décisions ont essentiellement une portée consultative. Cela reflète l’essence des organisations internationales, où le rôle des mécanismes diplomatiques et du dialogue prime sur l’obligation juridique. Un événement important est également survenu la semaine dernière, lorsque les États-Unis ont opposé leur veto à un projet similaire de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, qui appelait aussi à un cessez-le-feu et à l’accès de l’aide humanitaire à Gaza. Washington a justifié sa position en expliquant que cette résolution pourrait compromettre les efforts américains de médiation pour parvenir à une trêve et à une stabilisation de la situation. Cela a suscité de vives critiques de la part de nombreux États membres de l’ONU et d’organisations de la société civile internationale, soulignant l’urgence de stopper la crise humanitaire dans la région. En ce qui concerne la réaction d’Israël, l’ambassadeur du pays auprès de l’ONU, Danon, a condamné les actions récentes du Hamas, notamment l’assassinat d’au moins cinq employés de missions humanitaires. Il a également exprimé son mécontentement face à la position de l’Assemblée sur le conflit, la qualifiant de pas assez ferme et pas suffisamment axée sur la défense des intérêts israéliens. Cela souligne une fois de plus à quel point les points de vue des pays impliqués dans la processus diplomatique peuvent être diamétralement opposés. Dans l’ensemble, ces derniers mois, le conflit à Gaza demeure l’un des principaux défis pour la diplomatie mondiale. La résolution de l’Assemblée générale de l’ONU est un rappel important que, même en l’absence de force contraignante, la communauté internationale soutient la nécessité d’adopter des mesures immédiates et inconditionnelles pour préserver des vies humaines et instaurer la paix. L’Ukraine, qui défend traditionnellement des solutions diplomatiques et l’humanitarisme en cas de conflits, réaffirme l’appel à la coopération et aux efforts conjoints pour trouver des solutions durables favorisant la stabilisation de la région et évitant de nouvelles catastrophes humanitaires.

Source