Les médias américains rapportent que des préparatifs sont en cours pour une évacuation partielle de l’ambassade des États-Unis en Irak ainsi que la possibilité d’autoriser les membres des familles de militaires à quitter la région en raison de menaces croissantes à la sécurité au Moyen-Orient

Cette décision fait suite à une tension prolongée dans la région, qui a déjà provoqué une hausse significative des prix du pétrole et a attiré l’attention de la communauté internationale sur les événements dans cette zone. Selon l’agence Reuters, plusieurs sources américaines et irakiennes travaillent déjà à la préparation de cette évacuation partielle et à la possible autorisation pour les membres des familles de militaires de quitter la zone d’activité militaire en Irak et dans d’autres pays du Moyen-Orient. Les détails concernant les menaces spécifiques ou les raisons qui ont conduit à cette décision restent pour l’instant confidentiels, car des sources anonymes n’ont pas divulgué ces informations. Dans un communiqué, il est indiqué que les fluctuations des prix du pétrole ont considérablement augmenté — de plus de 4 % — en réponse aux suppositions concernant une éventuelle évacuation et à l’intensification des tensions militaires. La porte-parole de la Maison Blanche, Anna Kelly, a précisé dans une déclaration officielle que l’administration américaine examine régulièrement la présence de son personnel à l’étranger. Elle a souligné que la décision d’évacuation résulte d’un récent examen de la situation sécuritaire et constitue une mesure préventive pour protéger les employés des structures diplomatiques du pays. Par ailleurs, le ministère américain de la Justice a indiqué que le président Donald Trump avait été informé de cette démarche, ce qui indique la gravité de la situation et l’augmentation du niveau d’alerte dans les cercles de pouvoir à Washington. Un représentant de l’administration a ajouté que l’ambassade des États-Unis au Koweït reste ouverte et continue d’opérer normalement, sans ajuster sa politique de personnel face à la situation difficile. L’accroissement de la tension dans la région, déjà affectée par un conflit qui dure depuis plus d’un an et demi, a particulièrement inquiété la communauté internationale. Après 18 mois de combats acharnés à Gaza et face à la menace d’une extension du conflit entre Israël et la Palestine, la situation au Moyen-Orient s’est compliquée, avec des appels aux grandes puissances mondiales et aux alliances militaires pour faire preuve de prudence et se préparer à d’éventuels scénarios imprévisibles. La tension internationale ne fait que s’accentuer. Le président américain Donald Trump a plusieurs fois averti l’Iran du risque d’attaques en cas de dégradation supplémentaire de la situation ou de non-respect par Téhéran de ses exigences concernant son programme nucléaire. Dans une interview publiée mercredi, il a déclaré ne pas croire trop en la capacité de la direction iranienne à arrêter l’enrichissement d’uranium, ce qui constitue un préalable essentiel à un accord diplomatique. Mercredi également, des hauts responsables militaires iraniens ont publiquement déclaré être prêts à répondre de toute manière, y compris par la force, en cas d’attaque contre le pays. Aziz Nasirzadeh, ministre de la Défense de l’Iran, a affirmé qu’une attaque de la part des États-Unis entraînerait une riposte sous forme de frappes sur les bases militaires américaines dans la région. Cette déclaration a encore intensifié la tension et nourri les flammes des tensions diplomatiques et militaires. Aux États-Unis, la présence militaire dans la région reste importante. Le pays dispose de bases en Irak, au Koweït, au Qatar, à Bahreïn et aux Émirats arabes unis, ce qui offre un mécanisme potentiel de réponse en cas d’approfondissement du conflit. Selon des sources de haut rang, le secrétaire à la Défense, Pét Gheggetz, aurait déjà approuvé un plan d’évacuation des familles des militaires depuis plusieurs sites militaires au Moyen-Orient, notamment à Bahreïn. Concernant les mesures concrètes, des opérations sont organisées pour un retrait prudent et organisé des employés des missions diplomatiques américaines de la région. La possibilité d’utiliser des moyens de transport commerciaux pour l’évacuation est envisagée, mais l’armée se dit prête à fournir son aide à tous ceux qui se trouveraient en danger. C’est pourquoi des consultations et un suivi de la situation se poursuivent à Washington et à Londres. « Nous nous préparons à tous les scénarios, y compris une évacuation possible de nos collaborateurs », rapportent des sources dans les milieux diplomatiques et militaires. En Irak, notamment à Bagdad, il n’a pas été encore signalé de menaces directes contre la sécurité. Le gouvernement affirme que la situation est sous contrôle, et qu’aucune menace immédiate ne pèse sur la vie des diplomates étrangers. Par ailleurs, les bases aériennes américaines au Qatar, notamment Al-Udeid, la plus grande base militaire du Moyen-Orient, continuent de fonctionner normalement, sans modifications dans leurs opérations ou avertissements d’évacuation. Dans l’ensemble, la situation au Moyen-Orient reste tendue et potentiellement explosive. Les structures officielles et les experts militaires déploient de grands efforts pour réduire les risques, mais des facteurs inconnus ainsi que le développement rapide des événements pourraient changer la donne à tout moment. Toutes les parties sont exhortées à surveiller attentivement l’évolution de la situation et à agir en fonction des nouveaux défis, afin d’éviter une escalade plus grave du conflit et d’assurer un environnement sécurisé pour les citoyens ukrainiens et étrangers dans la région.