Voici la traduction du texte en français :
--- Le renseignement allemand avertit : la Russie prévoit de tester la détermination de l’OTAN et d’élargir la zone de conflit au-delà des frontières de l’Ukraine Selon le renseignement allemand, Moscou se prépare à de nouvelles mesures visant à intensifier la pression sur l’alliance occidentale et à étendre potentiellement le conflit au-delà du territoire ukrainien. Le chef du Service fédéral de renseignement de l’Allemagne, Bruno Kahl, a fait une déclaration extrêmement importante, soulignant que la Russie cherche à mettre à l’épreuve le système de défense collectif de l’OTAN, en avançant progressivement du front ukrainien vers de nouveaux points de tension potentiels. Dans une interview à l’agence Reuters, citée par « European Truth », Kahl a souligné : « Nous disposons de renseignements clairs qui confirment que les dirigeants russes envisagent déjà la défense collective de l’OTAN comme quelque chose qui pourrait, avec le temps, perdre son efficacité. » Selon lui, Moscou compte entièrement sur le fait que l’Ukraine n’est qu’un tremplin pour atteindre des objectifs plus ambitieux en direction de l’Ouest. Le responsable du renseignement allemand a insisté sur le fait que ces plans ne signifient pas que la Russie prépare une invasion à grande échelle des pays de l’Union européenne ou de l’OTAN dans un avenir proche. « Bien sûr, cela ne signifie pas que les troupes russes lanceront immédiatement une offensive massive contre les pays de l’OTAN, » a-t-il précisé. « Mais une chose est claire pour le moment : Moscou testera la solidité de notre défense commune, cherchera des failles et des opportunités de provocations. » Kahl a ajouté que ses sources confirment que des responsables et des militaires russes envisagent des scénarios de conflits limités, visant à tester l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord — le principe de sécurité collective qui oblige tous les membres à venir en aide en cas d’agression extérieure. « Cela ne nécessite pas forcément de déployer de grandes forces ou de mener des combats à grande échelle — il suffit d’envoyer ce qu’on appelle des « hommes verts » dans des régions frontalières, par exemple en Estonie, sous prétexte de défendre la population russophone ou de résister à ce qu’ils prétendent être l’oppression des minorités russes, » a-t-il souligné, en référence à l’annexion de la Crimée en 2014. Kahl a également insisté sur le fait que ses contacts avec des collègues américains lui donnent des raisons d’être certain de la sérieux de la réaction occidentale et de la préparation à faire face. « Nous, les Américains et nous, les Européens, prenons cette menace au sérieux de la même façon, » a-t-il déclaré. « Et c’est une bonne chose, car ce n’est qu’ensemble que nous pourrons contenir une éventuelle poussée de la Russie. » Sur la base des renseignements recueillis, Kahl est convaincu que le Kremlin continue d’accumuler des capacités militaires et qu’il est peut-être déjà plus proche de la mise en œuvre de scénarios de provocations terrestres ou aériennes. Cela est également confirmé par les évaluations d’experts et d’analystes militaires à Bruxelles et à Washington. Des prévisions inquiétantes se font également entendre : plus tôt, le chef du Service européen pour l’action extérieure, Josep Borrell, a averti que la Russie pourrait lancer une offensive sérieuse contre les pays de l’Union européenne dans les prochaines années si la dynamique de l’agression se maintient. Le secrétaire général de l’OTAN, Stoltenberg, a également souligné que la Russie intensifie activement ses capacités militaires et pourrait potentiellement recourir à la force à tout moment, notamment dans un délai de cinq ans. Face à une série de signaux pointant vers une possible aggravation de la situation, de nombreux analystes et politiciens insistent sur le fait que le facteur clé de stabilité réside dans une coopération étroite et une solidarité totale entre les États membres de l’OTAN et de l’UE. En effet, la capacité de réagir de manière coordonnée et en temps voulu déterminera l’avenir de la sécurité en Europe et la prévention d’une nouvelle escalade du conflit dans la région. Nous attendons avec impatience le développement imminent des événements et une analyse approfondie de la situation par des experts de premier plan face à une incertitude croissante et aux risques à la frontière. Seule une volonté commune et une détermination ferme dans cette situation pourront être la clé pour éviter un conflit à grande échelle ou sa poursuite escalade.