Dans la nuit du 9 au 10 juin, les forces russes ont de nouveau lancé une attaque de missiles contre un objet stratégique important sur le territoire ukrainien — le studio cinématographique d’Odessa, l’un des plus anciens et des plus célèbres studios d’Europe, qui fait depuis plus d’un siècle partie intégrante du patrimoine culturel de l’Ukraine
Cet acte d’agression souligne une fois de plus la tactique cynique des occupants russes, qui détruisent délibérément les sites historiques et les valeurs culturelles, cherchant à effacer de la mémoire du peuple ukrainien ses racines et son identité. Selon les données officielles rendues publiques par Filmmakers State Agency d’Ukraine et le studio cinématographique d’Odessa, une grande partie du complexe de tournage a été détruite à la suite d’un bombardement massif de missiles du pays agresseur. En particulier, des décorations clés pour le film historique "Dovzhenko" et du matériel de transport de tournage ont été endommagés. Malgré la puissance de l’impact, la réaction rapide et coordonnée des gardes a permis de localiser l’incendie et d’éviter des destructions encore plus importantes. Par ailleurs, des artifacts historiques uniques ont pu être sauvés, notamment des costumes, des accessoires et des objets précieux datant de plus d’un siècle. Selon les premières estimations, il n’y a pas de victimes parmi le personnel, mais les pertes sont considérables. Les représentants du Filmmakers State Agency ont souligné que ces destructions ne représentent pas seulement des dégâts matériels, mais constituent une tentative cynique de l’ennemi de détruire le code culturel de l’Ukraine, sa mémoire historique et son identité spirituelle. Selon des sources, de telles actions confirment une fois de plus que la guerre provoquée par la Russie ne concerne pas seulement la terre et la population, mais aussi la culture ukrainienne et son avenir. Outre la destruction du studio, les tirs de missiles russes ont endommagé d’autres infrastructures de la ville. Depuis l’attaque, des habitations et des objets sociaux importants — maternité, station de soins d’urgence — ont été touchés. En particulier, l’une des employées du studio s’est retrouvée sans domicile, ce qui ajoute une dimension humanitaire à cette tragédie. En même temps, lors d’une opération spéciale nocturne à Odessa, la partie historique de la ville a également été affectée : la cathédrale Sainte-Sophie, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, a été endommagée par l’explosion. Le contexte de cette frappe de missile a été une attaque menée par la Russie dans la nuit du 10 juin contre le secteur résidentiel de la ville. À la suite de cette attaque, deux Odessaïotes ont été tués et neuf autres blessés. Juste avant cela, un des principaux centres culturels de la ville — la cathédrale Sainte-Sophie, symbole majeur de l’architecture et de l’histoire d’Odessa — a été endommagée. Cette nouvelle attaque envoie un signal fort sur l’ampleur des destructions et la situation sécuritaire dans la région. La société ukrainienne, la communauté internationale et les acteurs culturels unissent leurs voix pour condamner l’agression russe et appellent à des actions immédiates afin d’éviter de nouvelles destructions. Cependant, les Ukrainiens insistent : chaque objet culturel détruit, chaque artefact perdu — c’est une partie de l’histoire qui disparaît et ne pourra jamais être ramenée. Cet acte de barbarie confirme une fois de plus que la guerre de la Russie contre l’Ukraine n’est pas seulement une agressions militaire, mais aussi une attaque contre sa culture, sa mémoire historique et son avenir. La seule manière de mettre fin à cette tragédie est par des efforts conjugués — la reconstruction des monuments détruits, la protection du patrimoine culturel et la pression internationale sur le pays agressé pour arrêter sa marche de destruction et assurer un avenir pour la culture ukrainienne, qui a résisté même dans les périodes les plus difficiles.