Трамп a annoncé une interdiction massive de l’entrée pour les citoyens en provenance de 12 pays, renforçant les restrictions pour sept autres États

Chas Pravdy - 05 juin 2025 02:45

Dans une démarche inattendue et fortement controversée, le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé la mise en place de nouvelles restrictions concernant la politique migratoire. Selon des sources dignes de confiance, notamment CNN, qui cite des sources officielles de l’administration, il est désormais interdit aux citoyens de 12 pays d’entrer aux États-Unis, tandis que pour sept autres pays, des restrictions partielles ont été instaurées. Cette décision a constitué une fiche d'information brûlante, suscitant de nombreux débats tant parmi les responsables politiques que dans la société, car elle affecte des dizaines de milliers de personnes qui prévoyaient ou avaient déjà l'intention de visiter le pays. Les restrictions concernent, selon les informations, les citoyens d’Afghanistan, de Birmanie, du Tchad, de la République du Congo, de la Guinée équatoriale, de l’Érythrée, d’Haïti, d’Iran, de Libye, de Somalie, du Soudan et du Yémen. Selon des sources de l’administration présidentielle, la principale raison invoquée pour la mise en œuvre de telles mesures est la présence de risques importants pour la sécurité nationale du pays. Le gouvernement souligne que ces restrictions ne toucheront que certaines catégories de citoyens, notamment ceux qui n’ont pas de motifs légitimes pour rester aux États-Unis. Des exemptions sont prévues pour les résidents permanents légaux, les titulaires de visas en vigueur, certains catégories de visas et ceux dont l’entrée répond aux intérêts nationaux américains. Les cercles diplomatiques et civils réagissent plus violemment à cette décision, car, selon des porte-parole de la Maison Blanche, une telle décision a été prise suite à une série d’événements soulignant la menace pour la sécurité. En particulier, cette décision intervient dans le contexte de la récente attaque antisémitique dans l’État du Colorado. Un représentant de l’administration a indiqué que cet incident et ses conséquences ont accéléré le processus de décision finale concernant cette interdiction, qui avait été discutée auparavant dans le cadre de débats politiques. Concernant les pays soumis à des restrictions partielles, ils comprennent notamment le Burundi, Cuba, le Laos, la Sierra Leone, le Togo, le Turkménistan et le Venezuela. Selon les responsables, ces restrictions visent à réduire la migration illégale et à défendre les intérêts nationaux, tout en conservant la possibilité d’exemptions pour certaines catégories de personnes. Dans l’ensemble, le document prévoit des exceptions, notamment pour ceux qui disposent du statut de résident permanent légal aux États-Unis ou de certains permis et visas. Néanmoins, des questions légitimes se posent quant aux droits et perspectives des citoyens qui sont déjà en processus de régularisation ou qui avaient prévu leur déplacement vers le pays. Des spécialistes soulignent que ces restrictions pourraient avoir un impact significatif sur les relations internationales et l’image des États-Unis dans le monde. En justifiant cette décision, un représentant de la Maison Blanche insiste sur le fait que l’objectif principal est d’assurer la sécurité du pays contre d’éventuelles menaces. Le président Trump a rapidement signé le décret correspondant après qu’une attaque à motivation antijuive eut été perpétrée dans le Colorado la semaine dernière. Cependant, des experts notent que cette approche rigoriste en matière d’immigration n’est pas nouvelle pour l’administration Trump, qui a déjà tenté par le passé de mettre en œuvre une série de mesures visant à limiter l’entrée en provenance de certains pays, souvent sur la base d’évaluations des risques pour la sécurité. De plus, à l’approche de cette décision, l’administration a également décidé d’annuler le statut de protection temporaire pour plus de 500 000 citoyens de Cuba, Haïti, Nicaragua et Venezuela. Cela ouvre la voie à leur déportation, et selon le journal The Washington Post, l’administration prépare un plan ambitieux pour renvoyer ces personnes dans leur pays d’origine — certains évoquent même le chiffre d’un million de déportations dans l’année. Dans ce contexte de changements internes et de défis politiques, le président Trump réaffirme son engagement envers une politique migratoire stricte, déclarant en avril dernier la nécessité d’un « justice audacieuse » et adoptant une approche plus prudente pour le contrôle des frontières extérieures du pays. Cette décision a suscité un large débat dans l’opinion publique et les milieux politiques, car elle remet en question l’équilibre entre sécurité et aspects humanitaires de la politique migratoire américaine. Globalement, cette démarche témoigne du renforcement de la ligne nationaliste de l’administration Trump et crée une nouvelle zone d’ombre dans la politique extérieure des États-Unis vis-à-vis de certains pays dans le monde. Alors que ses partisans assurent que cette mesure est nécessaire pour renforcer la sécurité, ses détracteurs la critiquent pour son caractère antidémocratique et la possible discrimination qu’elle pourrait engendrer. La situation dans les mois à venir révélera sans doute l’évolution de cette politique, mais il est clair que cette étape deviendra l’un des thèmes majeurs des débats politiques aux États-Unis et au-delà.

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