Donald Trump a évité de répondre à la question concernant un éventuel renforcement de la pression sur la Russie

Chas Pravdy - 05 juin 2025 18:53

Lors d’une rencontre récente avec des journalistes internationaux à la Maison Blanche, visant à aborder des enjeux urgents de l’actualité, l’ancien président américain Donald Trump a refusé de donner une réponse précise quant à sa position concernant une possible augmentation de la pression sur la Russie afin de favoriser une résolution pacifique du conflit en Ukraine. Les détails de l’incident sont rapportés par l’agence d’informations « Europa Pravda ». Lors de l’échange avec des diplomates et des journalistes, l’un des intervenants a posé une question relative à d’éventuels changements dans la politique de Washington envers la Russie : le président Trump était-il prêt à appliquer des mesures supplémentaires de pression pour contraindre Moscou à arrêter son agressivité et revenir aux négociations pacifiques ? En réponse, l’ex-chef de l’État américain, tout en faisant preuve d’ironie, a laissé entendre qu’il était lui-même à l’initiative de l’arrêt du projet de construction du gazoduc « Nord Stream 2 », qui reliait la Russie à l’Allemagne, et qui avait suscité un vif débat dans les cercles politiques européens. « Rappelez-vous, c’est moi qui ai mis fin à ce projet, personne d’autre n’a fait d’efforts dans ce sens. Ensuite, Biden est monté sur scène et l’a immédiatement approuvé », a déclaré Trump, en faisant allusion à ses décisions politiques ayant eu un impact important sur la sécurité énergétique de l’Europe. En s’adressant au chancelier allemand Friedrich Merz, l’ancien président a évoqué les ressources intérieures des États-Unis, notamment la richesse des gisements de pétrole et de gaz, et a exprimé sa conviction que, si nécessaire, les États-Unis seraient en mesure d’utiliser leur potentiel énergétique lors de négociations commerciales, en tenant compte de la situation sur le marché mondial. Cela pourrait constituer un levier supplémentaire dans les relations diplomatiques avec la Russie en vue de parvenir à une paix souhaitée en Ukraine. Précédemment, Trump s’était à plusieurs reprises exprimé sur la politique envers la Russie, soulignant qu’il s’abstenait d’imposer des sanctions à Moscou si de telles mesures pouvaient entraver la conclusion d’accords et d’ententes importants. Il insistait sur le fait que les sanctions ne devraient pas constituer un obstacle au dialogue et aux efforts visant à stabiliser la situation dans la région. Par ailleurs, la réaction du président ukrainien Volodymyr Zelensky face à l’escalade du conflit dans la région de Kherson met involontairement en évidence que, indépendamment des positions des autres dirigeants mondiaux, ce sont bien aux États-Unis que reviennent les leviers d’influence sur la situation. Il a notamment laissé entendre que les politiciens américains disposent d’un potentiel d’influence suffisamment important pour encourager la partie russe à cesser les destructions et les attaques sévères qui se poursuivent dans cette région stratégique. Les experts et observateurs internationaux commentent les scénarios possibles de développement concernant l’Ukraine, le rôle des États-Unis et de la Russie dans ce conflit, ainsi que les efforts diplomatiques pour parvenir à la paix. Par ailleurs, le refus de Donald Trump de répondre directement à la question sur le renforcement de la pression constitue une nuance supplémentaire dans les relations diplomatiques bilatérales et internationales, laissant ouverte la question des éventuels changements futurs dans la politique américaine envers la Russie et l’Ukraine. En résumé, la situation reste tendue et dynamique, et la communauté internationale se concentre sur la recherche de solutions équilibrées et efficaces pour mettre fin au conflit, en tenant compte des intérêts de toutes les parties. Pendant ce temps, les déclarations et actions officielles des acteurs clés demeurent ambiguës, laissant la question d’un possible renforcement de la pression sur la Russie en suspens et sujet à débat parmi les cercles diplomatiques.

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