Voici la traduction du texte en français :

Chas Pravdy - 04 juin 2025 18:07

Le Premier ministre de Moldavie, Dorin Recean, a fait une déclaration retentissante concernant les intentions de la Russie vis-à-vis de la région, actuellement divisée entre un conflit latent et des relations internationales tendues. Selon lui, le Kremlin déploie de gros efforts pour renforcer son influence dans le pays, notamment par la planification du déploiement de jusqu’à dix mille soldats en Transnistrie non reconnue, ainsi que par l’établissement d’un gouvernement pro-russe à Chisinau, ce qui pourrait changer radicalement la situation dans la région. La source indique que ces arguments sont basés sur des données du renseignement moldave et des évaluations qui alimentent les préoccupations concernant une intensification de l’ingérence russe dans le processus politique interne du pays. Le politicien souligne que Moscou cherche non seulement à renforcer sa présence militaire, mais aussi à semer la discorde dans la démocratie moldave, ce qui, selon lui, s’inscrit dans une stratégie plus large du Kremlin visant à contrôler la région. Selon Recean, environ 1 500 soldats russes se trouvent actuellement en Transnistrie, bien que la majorité d’entre eux soient des habitants locaux à qui des passeports russes ont été délivrés, ce qui crée des risques supplémentaires pour la stabilité du pays et de la région dans son ensemble. Cependant, la présence militaire sous contrôle russe reste illégale selon le droit international, et Chisinau espère un retrait inconditionnel de ces forces. Le Premier ministre souligne que le déploiement de dix mille soldats russes en Transnistrie représenterait un défi sérieux pour la sécurité non seulement de la Moldavie, mais aussi des pays voisins. Cela exercera une pression supplémentaire sur l’Ukraine, étant donné la situation stratégique de la région. Selon lui, de telles forces constitueraient une menace permanente pour le sud-ouest de l’Ukraine, en particulier dans le contexte de la montée des tensions et des provocations potentielles. Concernant les implications géopolitiques, les cercles diplomatiques soulignent que la présence de troupes russes en Transnistrie, ainsi que leur éventuel déploiement dans un volume évalué par la partie moldave, nécessitent un contrôle international accru et une réponse adaptée. Dans le contexte des défis actuels, toute ingérence de la Russie dans les affaires intérieures de la Moldavie visant à changer sa trajectoire politique est inacceptable. Par ailleurs, la question de la situation militaire dans la région et des scénarios possibles reste un sujet de discussion active parmi les analystes. Ceux-ci insistent sur le fait que la présence de troupes russes en Transnistrie, compte tenu de son statut international et de celui non reconnu de cette région, demeure l’une des principales menaces à la stabilité en Europe de l’Est. En tenant compte de l’histoire du conflit, il apparaît que la Russie cherche à utiliser ce territoire comme un levier pour faire pression sur Chisinau, ainsi que pour façonner une force militaire et politique douce dans la région. Parallèlement, la communauté internationale appelle à une résolution diplomatique de la situation et à donner la priorité à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Moldavie. Au vu de ces faits, les experts soulignent que les prochaines élections dans le pays seront un tournant décisif pour définir la direction future de l’État — si la Moldavie pourra préserver son indépendance et réduire sa dépendance à la pression extérieure, ou si cela ouvrira la voie à un conflit potentiel et à une amplification de l’influence russe dans la région. Dans l’ensemble, la situation en Transnistrie demeure l’un des aspects les plus sensibles et instables de la politique régionale, et son évolution pourrait avoir des conséquences de long terme pour la sécurité non seulement de la Moldavie, mais aussi des pays voisins, notamment l’Ukraine et la Roumanie, qui est membre de l’OTAN.

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