Voici la traduction du texte en français :

Chas Pravdy - 04 juin 2025 17:01

--- Les services de renseignement de l’OTAN, dans leurs derniers rapports, démentent toute indication de préparation par la Russie d’une offensive de grande envergure dans la région de Sumy et de Dnipro, ce qui témoignerait d’un changement de tactique ou de stratégies de la part de Moscou. Un haut responsable de l’Alliance atlantique, qui a souhaité rester anonyme, a confirmé lors d’un briefing à Bruxelles que les données de renseignement contemporaines recueillies par les membres de l’OTAN indiquent l’absence de signes de planification d’une percée majeure sur le territoire ukrainien dans ces régions. Ceci s’inscrit dans une tendance plus large reflétant un changement dans la nature des actions de la Russie concernant les frontières ukrainiennes, notamment en ce qui concerne la concentration des troupes et les opérations militaires en cours. Selon la source, on observe actuellement une accumulation active des forces russes à proximité de la frontière de la région de Sumy, ainsi qu’un déplacement des hostilités vers des localités frontalières de Sumy, en particulier vers les districts de Kursk dans la région de Sumy. Toutefois, le représentant de l’OTAN a souligné que ces mouvements ressemblent davantage à des déplacements tactiques et à la préparation d’une « zone tampon », qui figure depuis longtemps dans les considérations stratégiques russes, plutôt qu’à de véritables intentions d’attaque majeure. « Nous surveillons la situation de près, mais il n’y a actuellement aucune preuve que la Russie prépare une offensive sérieuse dans cette direction », a-t-il indiqué. Concernant la création de la « zone tampon » — un terme qui apparaît dans les discussions sur les stratégies de sécurité de la Russie — l’officiel a souligné que le Kremlin étudie ce scénario depuis longtemps et pourrait préparer le terrain pour créer des conditions favorables à une plus grande flexibilité opérationnelle. Il est également important de prendre en compte la situation logistique : les événements récents, notamment la destruction des ponts en Russie de la part de la frontière, compliquent les chaînes logistiques en arrière pour les forces russes, ajoutant ainsi une difficulté supplémentaire à d’éventuelles actions d’offensive dans la région nord. En ce qui concerne la région de Donetsk, et notamment les efforts potentiels de la Russie dans cette direction, les analystes de l’OTAN soulignent que, bien que le rythme des combats y ait considérablement augmenté, il n’y a pas encore de signes d’une préparation à une offensive de grande envergure vers Dnipro. Le représentant de l’alliance a indiqué que les forces ukrainiennes et leurs partenaires remarquent une activité accrue de l’ennemi, mais qu’aucune situation ne témoigne d’un projet d’offensive planifiée ou d’une opération majeure susceptible, si elle se réalisait, de représenter une menace pour l’ensemble de la région. Le contexte de cette situation revêt une importance particulière. Au cours des derniers mois, le projet de surveillance Deep State a enregistré un passage de forces russes à une action active sur le territoire de Sumy. Notamment, des mesures d’occupation et des combats ont été rapportés dans deux autres localités de la région. Cela a suscité une vague d’inquiétude parmi le gouvernement ukrainien et la communauté internationale. Par la suite, fin avril, un nouveau coup a été enregistré dans la région, avec une frappe de missile balistique au centre de Sumy. Cela a provoqué la colère des diplomates et des politiciens ukrainiens, notamment du président Volodymyr Zelensky, qui a vivement réagi aux déclarations de l’ancien président américain Donald Trump, qualifiant cette frappe d’« erreur ». En résumé, la situation autour des directions de Sumy et de Dnipro reste tendue, mais les renseignements officiels de l’OTAN soulignent que l’activité des forces russes n’a pas encore franchi la limite indiquant une préparation à une invasion de grande ampleur. Cela offre à l’armée ukrainienne et à ses alliés occidentaux la possibilité d’agir prudemment et de se préparer à tout scénario. Néanmoins, les experts insistent sur le fait que la situation demeure très dynamique et nécessite une surveillance constante, car la Russie pourrait modifier sa tactique à tout moment. ---

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