Вladimir Poutine ravive une fois de plus les tensions autour de l’Ukraine, en comparant soudainement le gouvernement ukrainien à des structures terroristes et en mettant en doute la possibilité d’une rencontre personnelle avec le président Volodymyr Zelensky
Le dictateur russe a officiellement accusé la direction ukrainienne d’être impliquée dans les explosions récentes sur des ponts ferroviaires dans les régions de Bryansk et de Kursk en Russie, qualifiant ces incidents « d’actes terroristes » et affirmant que leur organisateur était « à Kiev ». Selon Poutine, ces actes auraient été orchestrés dans le but de faire échouer d’éventuelles négociations de paix prévues à Istanbul, et semblent avoir été délibérément conçus pour déstabiliser le processus de négociation. Dans son allocution, le leader russe a pour la première fois commenté ces explosions graves qui ont eu lieu ces dernières semaines, détruisant l’une des principales lignes de chemin de fer utilisée par l’armée ukrainienne pour la logistique. Il a souligné que ces sabotages étaient le drapeau d’actions terroristes, apparemment coordonnées à Kiev pour faire obstacle à la paix. Poutine a ainsi conclu que le gouvernement ukrainien démontrait sa « légitimité » discutée, et se transformait en une sorte de « groupe terroriste » cherchant à provoquer une escalade du conflit. Il n’a pas manqué d’évoquer la proposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky de tenir une rencontre bilatérale en format tripartite avec le président américain Donald Trump. Selon Poutine, dans le contexte actuel, où à Kiev se répand l’acte de terrorisme, de telles négociations sont tout simplement inadmissibles : « Comment engager un dialogue constructif avec ceux qui misent sur le terrorisme, qui lancent des attaques contre la population civile ? Comment négocier avec ceux qui encouragent et soutiennent une telle agressivité ? » – a-t-il déclaré. Selon Poutine, le gouvernement ukrainien actuel, de son point de vue, est davantage intéressé à conserver le pouvoir et à poursuivre ses ambitions politiques qu’à la paix et à la sécurité de ses citoyens. Il a affirmé que l’Occident finançait activement ces actions, ce qui, encore une fois, souligne, selon lui, que Kiev, sous la pression de forces extérieures, cherche à escalader le conflit. Plus encore, la direction de l’Ukraine privilégierait « des objectifs politiques et le pouvoir » plutôt que la vie ordinaire des gens. Il est particulièrement notable que Poutine ait une fois de plus qualifié l’Ukraine de « régime illégitime » et « terroriste », évoquant les soi-disant attaques organisées par Kiev en Russie, notamment les explosions sur les ponts reliant la Russie à la Crimée annexée. Cependant, il n’a apporté aucune preuve concrète, accusant plutôt l’Ukraine et ses alliés occidentaux de « parrainer le terrorisme » et de chercher à intensifier la confrontation. Dans le contexte récent, il est important de noter que Poutine, dans son discours, a insisté sur le fait que le gouvernement ukrainien recourt délibérément à des actions visant à semer le chaos à l’intérieur de la Russie et dans le monde. Il a évité de parler de dialogue, soulignant plutôt qu’il n’est actuellement pas possible d’engager des négociations sérieuses, car, d’après lui, l’Ukraine impose un coût élevé à ses actions et contribue à l’escalade du conflit. Un autre détail dans cette rhétorique fut la mention par Poutine de l’opération nommée « La Toile », menée le 1er juin par le Service de sécurité ukrainien (SBU). D’après les informations officielles, cette opération aurait détruit plus de 40 avions russes stratégiques — une aviation stratégique censée défendre les intérêts russes et déterminante dans le déroulement de la guerre. Toutefois, cette information est quasiment absente du discours de Poutine, ce qui pourrait refléter une divergence d’évaluation de ces événements par les deux parties en conflit. Globalement, ses déclarations montrent la ferme intention de la Russie non seulement de poursuivre ses opérations militaires, mais aussi de renforcer la rhétorique visant à discréditer le gouvernement ukrainien, sapant ainsi toute tentative diplomatique de règlement. Ces propos soulignent la complexité des processus diplomatiques et sécuritaires dans cette région du monde, sur fond d’une stratégie ouvertement vidéaste d’éventuels compromis et en propageant des appels à l’escalade, ce qui ne fait qu’accroître la tension autour du conflit russo-ukrainien.