La Maison blanche a officiellement confirmé la participation de Donald Trump au prochain sommet de l’OTAN, qui aura lieu à La Haye les 24-25 juin
Cet événement clé pour l’alliance attire l’attention non seulement sur les questions de sécurité en Europe, mais aussi sur le statut de la leadership américaine sur la scène mondiale. La porte-parole de la Maison blanche, Caroline Levitt, a brièvement confirmé lors d’un point de presse que le président américain suspensionne sa visite officielleaux Pays-Bas afin de participer à cette rencontre internationale. Elle a déclaré : « Je peux confirmer qu’il assistera au sommet de l’OTAN, oui ». Cette décision a suscité un vif écho parmi les experts et analystes de politique étrangère, car la participation de Trump est toujours associée à une position diplomatique active des États-Unis sur les questions de sécurité globale. Il est également important de souligner que le sujet principal du sommet sera la question des dépenses des pays membres de l’OTAN pour la défense. Le président américain insiste pour que tous les États de l’alliance augmentent leur financement militaire jusqu’à 5 % du PIB, ce qui dépasse largement les niveaux moyens actuels. Trump ne cesse d’appeler les pays à équilibrer leurs budgets en vue de renforcer leur capacité de défense. Selon le plan des organisateurs, le sommet abordera non seulement les objectifs de dépenses en matière d’équipement militaire, mais aussi la répartition des financements pour un éventail plus large d’infrastructures et de mesures de cybersécurité. Selon de nouvelles ententes, les pays s’engageront à consacrer 3,5 % du PIB aux besoins fondamentaux de défense et 1,5 % aux dépenses relatives à la protection civile, à l’infrastructure, à la cybersécurité et à l’augmentation du niveau de préparation des civils en général. Par ailleurs, les médias ont rapporté une étape diplomatique importante — le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a officiellement invité le président ukrainien Volodymyr Zelensky à participer au prochain sommet de l’Alliance à La Haye. Ce fut un moment difficile pour de nombreux acteurs politiques, car il y avait auparavant des doutes quant à la possibilité d’inviter le dirigeant ukrainien. Selon des sources, certains pays occidentaux, notamment les États-Unis, exprimaient des préoccupations concernant l’ouverture des portes de l’Ukraine au niveau diplomatique élevé. Cependant, en réponse, le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, a contesté ces rumeurs, réfutant toute opposition de la délégation américaine à l’égard de l’invitation de Zelensky. Cela témoigne de la volonté de l’OTAN d’accroître la coopération bilatérale et multilatérale, ainsi que du soutien à l’Ukraine dans sa lutte pour la sécurité et l’intégration européenne. Ainsi, le sommet de La Haye sera un événement marquant pour la politique mondiale de sécurité. La participation de Trump et les questions relatives à l’invitation de l’Ukraine au plus haut niveau illustrent les défis actuels et les tendances en politique européenne et mondiale. On s’attend à ce que, dans le cadre de cette rencontre, les dirigeants des pays participants définissent de nouvelles stratégies et conviennent de renforcer la défense collective, en tenant compte des défis modernes, notamment l’augmentation de la tension géopolitique et des menaces nouvelles dans le domaine numérique.