Dans les structures officielles russes, de nouvelles déclarations ont émergé concernant l’ampleur de la prétendue « défense aérienne » du pays, qui aurait soi-disant intercepté un nombre important de drones ukrainiens en peu de temps
Selon les communiqués officiels du ministère de la Défense de la Fédération de Russie, en environ deux heures, de 22h00 à 00h00, leurs moyens de défense aérienne auraient abattu jusqu’à 29 drones de fabrication ukrainienne, ce qui jette une ombre sur le niveau potentiel de tension dans la région. Selon des représentants du ministère russe de la Défense, cette « opération » aurait eu lieu dans trois régions clés russes — Belgorod, Rostov et Voronej. Dans le communiqué officiel, ils affirment que tous ces drones étaient de type « aviation », leur objectif étant soi-disant d’éviter des sabotages ou des attaques, mais le Kremlin considère ce fait comme très sérieux. Selon le communiqué de presse du ministère de la Défense de la Russie, le plus grand nombre de cibles aurait été détruit dans la région de Belgorod — où environ 15 drones auraient été abattus. Le reste des débris de drones ukrainiens aurait été détruit sur le territoire de la région de Rostov — 11 appareils — et dans la région de Voronej — 3. Il convient de noter que ces données et rapports constituent la position officielle des autorités russes et n’ont pas été confirmés indépendamment par d’autres sources. Il est important de souligner que ce type d’information s’inscrit dans le contexte de déclarations régulières sur la « menace de l’Ukraine » et, en particulier, dans une tentative de démontrer l’efficacité de la défense aérienne russe comme moyen de dissuasion contre toute action offensive éventuelle. Chez les analystes occidentaux et les sources indépendantes, ces données suscitent des doutes, car il existe de nombreux cas où les messages russes sur la « destruction des drones » ne trouvent pas de confirmation dans la réalité ou présentent des caractéristiques de propagande visant à créer l’illusion de contrôle et de victoires. Les médias russes diffusent activement des informations sur ce prétendu succès, essayant de donner l’impression que la défense aérienne russe peut réagir rapidement et efficacement à toute tentative des forces ukrainiennes d’attaquer des territoires frontaliers. Parallèlement, l’Ukraine nie traditionnellement avoir subi des pertes ou des dommages importants à son infrastructure en raison de ses drones. En général, cette histoire augmente la tension à l’approche de nouvelles escalades dans la zone du conflit, et sa valeur est obscurcie par l’incertitude concernant la véritable ampleur de ces attaques et leur efficacité réelle. Selon des analyses discutées dans des cercles internationaux, l’Ukraine continue d’utiliser les drones comme l’un des principaux moyens de lutte tactique, tandis que la Russie cherche à réduire toutes ses pertes au minimum, en créant une image d’opération rapide, « stealth », prétendument ciblant des objectifs prédéfinis. Il reste une question ouverte : dans quelle mesure ces déclarations russes correspondent à la réalité, et si elles ne font pas partie d’une guerre de l’information menée des deux côtés du conflit pour façonner l’opinion publique et obtenir un soutien interne aux actions entreprises.