В Viktor Orbán s’est encore lancé — il a déclaré ouvertement qu’il ferait tout son possible pour empêcher l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne
Il explique cette démarche par son souci des intérêts nationaux de la Hongrie ainsi que par une conscience personnelle qui, selon lui, ne lui permet pas de rester silencieux. Dans sa publication sur le réseau social Facebook, le Premier ministre hongrois a souligné que l’idée d’élargir l’UE est noble et bénéfique, mais pas dans le cas de l’Ukraine. Selon lui, pour la « bureaucratie bruxelloise », c’est une stratégie avantageuse et pratique, surtout compte tenu de la situation de guerre en Ukraine. Selon ses mots, les politiciens européens voient dans la perspective d’adhésion de l’Ukraine une « opération rentable » qui, en revanche, pourrait avoir un impact négatif sur la stabilité et le bien-être en Europe. « L’Ukraine suce chaque euro, chaque forint et chaque zloty que nous avons dépensés jusqu’à présent pour soutenir les familles, les fermiers et l’industrie européennes », déclare Orbán avec assurance et sans délai. Il pense qu’en dix ans, la situation pourrait devenir un défi irrésistible pour le pays : « Je ne pourrai pas me regarder dans le miroir et expliquer à mes petits-enfants pourquoi nous avons permis de renier nos valeurs, nos ressources et notre avenir. » Le Premier ministre explique ses actions principalement par une responsabilité personnelle — il faut tout faire pour protéger la Hongrie et l’Union européenne contre ce qu’il appelle le « rêve bruxellois » d’adhésion de l’Ukraine. En même temps, il a utilisé cette déclaration publique pour promouvoir une enquête gouvernementale qui remet en question les perspectives d’adhésion de l’Ukraine à l’UE et qui, selon des experts, est empreinte de manipulations et de jeux politiques. Cette enquête a été lancée en ligne afin d’impliquer le public le plus large possible et de créer un impact supplémentaire. Pour comprendre l’état actuel des relations entre l’Ukraine et la Hongrie, il est essentiel de se référer aux analyses. En particulier, Sergiy Sydorenko, rédacteur en chef de “Yevropeiska Pravda”, aborde dans un article intitulé « Le plan ukrainien d’Orbán : comment le leader hongrois veut utiliser l’Ukraine pour gagner les élections » les motifs de Budapest et la stratégie d’Orbán concernant l’avenir de notre pays dans l’UE. Dans l’ensemble, la position d’Orbán suscite des préoccupations à Kiev et dans les cercles européens. Les citoyens ukrainiens comprennent de plus en plus que de tels gestes de certains leaders peuvent considérablement compliquer le processus d’intégration européenne, ainsi que créer des obstacles supplémentaires dans les négociations cruciales pour l’État. Actuellement, le gouvernement ukrainien doit définir une stratégie de réponse à cette politique, en essayant de maintenir le soutien des partenaires internationaux tout en restant cohérent dans son orientation européenne. Selon des experts et analystes, la relation entre Kiev et Budapest reste difficile : le Premier ministre hongrois exprime parfois ouvertement une position qui, d’un côté, soutient en général les aspirations européennes de l’Ukraine, mais qui, de l’autre, introduit un déséquilibre supplémentaire dans les objectifs stratégiques. Dans les circonstances actuelles, il est crucial pour Kiev de démontrer son attachement à l’intégration européenne, d’éviter les divergences internes et de renforcer le dialogue avec Bruxelles. Un des défis majeurs est de lutter contre la manipulation et les jeux politiques qui tentent de freiner la marche de l’Ukraine vers la communauté européenne et d’accroître les divisions internes. Ainsi, la décision d’Orbán ne confirme pas seulement sa propre orientation politique, mais met également en lumière les défis que notre pays doit relever dans sa quête d’adhésion à l’UE. Le choix d’une voie stratégique pour l’Ukraine repose sur ses valeurs, mais doit aussi prendre en compte les nouveaux défis posés par la politique des voisins. Il est donc essentiel pour les Ukrainiens de rester vigilants, unis et déterminés à suivre une trajectoire vers un avenir européen, malgré les tentatives de certains leaders d’utiliser leurs propres intérêts dans ce jeu mondial autour de notre État.