L’Agence nationale de la sécurité (ДБР) a annoncé avoir formé des accusations contre trois militaires pour usage de la force et violence lors de la mobilisation forcée

Chas Pravdy - 03 juin 2025 12:39

Les employés du Bureau d'enquête d'État ont officiellement informé avoir porté des accusations contre trois militaires impliqués dans des violations des droits de l'homme et des détentions illégales lors de mesures de mobilisation dans la région de Rivenne. Selon les informations officielles, il s'agit de responsables du Centre de recrutement et de soutien social de la région de Dubno (TЦК та СП), qui ont commis de graves violations de la législation en vigueur et ont utilisé la violence à l'encontre d'un homme en disponibilité militaire. L'incident s’est produit le 21 février dans le village d'Ivannia, lorsque, lors d'une opération de mobilisation planifiée, des militaires du TЦК та СП ont détecté le déplacement d’un homme à vélo. Au lieu de suivre les procédures et d’adopter une attitude humaine, les militaires ont utilisé du gaz lacrymogène et, sans avertissement, l’ont violemment forcé à monter dans un véhicule de service. Il est important de noter que la victime tenait à ce moment un pistolet de signalisation, dont il a tiré en l’air pour attirer l’attention et demander de l’aide. Cependant, cela n’a pas arrêté les agresseurs, qui, après l’avoir arrêté, ont commencé à « punir » l’homme — lui ont infligé de nombreux coups de pied et de poing sur différentes parties du corps et la tête, alors qu’il était déjà inconscient. Suite à cette violence, la victime a subi de légères blessures corporelles. Par ailleurs, sous pression physique, il a réussi à communiquer ses données personnelles, qui ont ensuite été utilisées pour le transférer au bureau militaire. Il convient de souligner qu’en 2019, cet homme avait été reconnu comme inaptes au service militaire par une commission médico-militaire en temps de paix, mais les autorités militaires ont ignoré cette conclusion. En conséquence, il a été mobilisé de force dans une des unités militaires de la région de Rivenne, ce qui soulève des questions supplémentaires sur la légitimité de ces actes. Suite à l’enquête, les investigateurs du ДБР ont porté des accusations contre un officier et deux militaires impliqués dans l'organisation et la conduite de ces actes illégaux. Selon l’accusation, leurs actions qualifiées de détention illégale d’une personne accompagnée de violence physique. De plus, deux des suspects sont accusés de torture — d’actions collectives visant à forcer la victime à agir d’une certaine manière ou à la punir pour des actes antérieurs. Ce grave manquement aux droits de l’homme a suscité une large résonance et remis en question le respect de la légalité dans le processus de mobilisation. Le Bureau d'enquête d'État a précisé qu’une procédure pénale a été intentée à cette occasion pour des articles prévoyant la détention illégale et la torture. Trois militaires sont actuellement sous accusation, étant poursuivis pour ces crimes sans avoir préalable conspiré, ce qui accentue la gravité de leur responsabilité. Les militaires risquent de lourdes sanctions, y compris de longues peines d’emprisonnement, alors que la société est indignée par l’attitude envers les droits de l’homme en contexte de conflit armé et lors des mesures de mobilisation. Ce cas fait l’objet d’un vif débat dans la société, car il met en évidence la brutalité et l’impunité qui peuvent accompagner les processus de mobilisation. L’usage de la force sans justification appropriée et la violation grave des droits des militaires en disponibilité soulèvent des inquiétudes quant au respect de la légalité dans l'armée et des droits humains en général. Il est attendu que justice soit rendue et que les responsables soient punis conformément à la législation en vigueur.

Source