Le 2 juin, lors de la séance ordinaire de l’ONU, un vote très attendu a eu lieu
À l’issue de celui-ci, Annalena Baerbock, ancienne ministre fédérale des Affaires étrangères d’Allemagne, a été élue présidentesse de l’Assemblée générale de l’ONU. Cette décision a marqué une nouvelle étape dans la carrière diplomatique de cette politicienne européenne et a suscité de nombreux débats publics et internationaux. Il est important de noter que la candidature de Baerbock a été soutenue par 167 États membres de l’organisation, ce qui a affirmé sa position de manière incontestable dans le contexte des procédures diplomatiques mondiales. Il convient également de souligner qu’aucun membre de la communauté mondiale ne s’est opposé à cette candidature. Par ailleurs, la procédure de vote s’est déroulée à bulletin secret – ce format a été choisi à la insistante d’un membre de l’ONU, et des sources, notamment, rapportent que l’initiateur de cette décision aurait été la Russie. La partie russe a clairement exprimé son opposition à la candidature de Baerbock, l’accusant ouvertement d’« antipathie manifeste ». Cela s’explique notamment par sa position résolue concernant la Russie et ses actions destructrices contre l’Ukraine. En tant que ministre fédérale des Affaires étrangères d’Allemagne, Baerbock a systématiquement critiqué la politique agressive du Kremlin, la qualifiant notamment de violation grave de la stabilité et de la sécurité internationales. Elle a plusieurs fois appelé à renforcer les sanctions internationales contre la Russie et à soutenir l’Ukraine dans sa lutte contre l’agression russe. Ces positions ont rencontré une vive opposition de Moscou, qui, à son tour, l’accuse de « partialité » et d’« approche incorrecte » à l’égard du gouvernement russe. Il faut aussi attirer l’attention sur le contexte politique : la candidature de Baerbock a été proposée à la veille des élections législatives en Allemagne, ce qui, selon certains, a suscité une critique chez certains diplomates et politiciens. Beaucoup ont perçu cela comme une sorte de démonstration de détermination de la part de Baerbock, qui, quittant son poste de ministre, espérait ouvrir de nouvelles opportunités sur la scène mondiale. Dans son discours court mais significatif après son élection, elle a remercié les participants pour leur confiance et a exprimé son souhait d’agir en « médiatrice honnête » pour tous les pays membres de l’ONU, en cherchant à assurer une diplomatie équilibrée et équitable durant son mandat. Il convient également de rappeler qu’auparavant, Baerbock avait refusé de diriger la fraction parlementaire « Les Verts » en Allemagne pour des raisons personnelles. Cependant, le fait que sa candidature ait été considérée pour le poste de présidentesse de l’Assemblée générale de l’ONU a suscité un vif intérêt et laisse présager de nouveaux défis diplomatiques pour la politique allemande et européenne en général. En même temps, cet événement témoigne de la montée en puissance de Baerbock sur la scène internationale et met en lumière la complexité du jeu diplomatique autour des candidatures ayant une importance stratégique pour la sécurité et la stabilité mondiales. Ainsi, le choix d’Annalena Baerbock pour le poste de présidentesse de l’Assemblée générale de l’ONU symbolise non seulement la reconnaissance de son expérience diplomatique et de ses positions politiques, mais ouvre également une nouvelle étape dans les processus d’interaction internationale. Malgré les turbulences politiques internes et externes, elle entend garantir l’objectivité et l’égalité dans le fonctionnement de l’organisation, donnant l’exemple d’un leadership responsable et équilibré sur la scène mondiale.