Au cœur même de la Turquie, dans la ville d’Istanbul, ont commencé les négociations tant attendues entre les délégations ukrainienne et russe, qui constituent l’une des étapes clés des dernières tentatives de trouver une voie vers la paix dans le conflit armé qui dure déjà plus d’un an
Ces négociations se déroulent dans un contexte politique difficile et sont le résultat d’efforts diplomatiques actifs de Kiev et de Moscou, ainsi que du soutien de la Turquie, qui agit en tant que médiateur et garant de l’absence d’escalade du conflit. Selon les informations publiées par le service de presse du ministère ukrainien des Affaires étrangères, l’importance de cette démarche diplomatique est soulignée par la présence de représentants turcs dans la salle. Lors des séances de négociation, se trouve le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, ce qui témoigne du haut niveau d’intérêt et de soutien de la part de la Turquie. De plus, parmi les participants figure également le chef du service de renseignement turc, İbrahim Kalın, ce qui renforce encore l’importance de cette rencontre dans le contexte de la sécurité et de la diplomatie régionales. Rappelons qu’au 1er juin, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a approuvé lors d’une réunion du Conseil national de sécurité et de défense la composition mise à jour de la délégation ukrainienne pour participer au processus de négociation avec la Russie à Istanbul. Ce groupe important était dirigé par le ministre de la Défense, Rustem Umerov. Il est également important de noter que, dans la nouvelle composition, certains changements ont été apportés : le chef de l’équipe, Oleksiy Malovatsky, responsable du service juridique international et opérationnel du Commandement central du Haut-Commandement des forces armées ukrainiennes, a été exclu. À sa place, sont entrés trois nouveaux représentants — Andriï Fomine, Yevhen Ostryansky et Yury Kovasba — des spécialistes en diplomatie, en droit et en sécurité. Avant le début des négociations principales, le premier vice-ministre des Affaires étrangères, Sergui Kyslytsia, et un membre de la délégation ukrainienne, Oleksandr Bevz, ont tenu d’importantes rencontres avec des représentants des partenaires européens de l’Ukraine — l’Allemagne, l’Italie et la Grande-Bretagne. Ce fut l’occasion de coordonner les positions, de discuter des approches et d’obtenir le soutien des pays européens, qui souhaitent mettre fin au conflit militaire et contribuer à la réalisation d’une paix durable. Le processus de négociation à Istanbul se déroule dans une atmosphère difficile — les participants sont confrontés à de nombreux défis liés à la formule de fin de la guerre, à la sécurité et à la stabilité de la région, ainsi qu’à la recherche de compromis qui satisferaient les deux parties. Cette tension concerne non seulement le sort de certaines régions, mais aussi l’avenir de la sécurité et de la stabilité européennes dans leur ensemble. Il convient de noter que cette étape des négociations diplomatiques constitue l’une des tentatives clés pour ajuster le cours du conflit et trouver une voie vers une paix juste et durable. La réussite ou l’échec des progrès dans ces pourparlers dépend de nombreux facteurs, notamment de la volonté de compromis et du soutien international. Quoi qu’il en soit, ce processus est déjà devenu une étape importante dans la volonté du peuple ukrainien de préserver son État et de mettre fin à la violence.