L’envoyé du président américain Steve Vitkoff a vivement réagi à la nouvelle réponse de Hamas concernant la proposition de l’administration américaine sur un cessez-le-feu dans le conflit avec Israël, qualifiant celle-ci d’« absolument inacceptable » et de « qui nous ramène en arrière »

Chas Pravdy - 01 juin 2025 03:40

C’est ce qu’a déclaré le envoyé spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient dans une publication sur le réseau social X, comme le rapporte précédemment le bureau de Vitkoff. Selon le représentant diplomatique, la réponse de Hamas, reçue récemment, est profondément négative et témoigne d’un rejet de la proposition des États-Unis visant à débloquer le processus de négociations de paix. Vitkoff souligne qu’il n’existe qu’une seule voie réelle pour atteindre une trêve durable : accepter la proposition-cadre que Washington a formulée comme base pour des négociations indirectes. « Nous pouvons commencer ces négociations dès la semaine prochaine si Hamas fait un pas vers la rapproche. Cela dépend non seulement de la perspective d’une trêve de 60 jours dont nous avons convenu, mais aussi de la possibilité de libérer certains otages, de retrouver les corps des victimes et de poser les bases d’une paix durable », indique la déclaration de Vitkoff. Le diplomate insiste sur le fait que ce document ne prévoit pas seulement une suspension temporaire des hostilités, mais aussi une approche systémique pour résoudre la crise prolongée, comprenant l’échange d’otages et de corps, ainsi que des « négociations indirectes substantielles » concernant la formule d’une paix durable et un cessez-le-feu à long terme. Qu’est-ce qui a précipité cette déclaration ferme ? Le 31 mai, Hamas a publié sa réponse à la proposition de trêve formulée par le envoyé spécial américain Steve Vitkoff dans le cadre des efforts diplomatiques visant à arrêter les hostilités. Dans ce document, l’organisation terroriste a déclaré qu’elle pouvait libérer dix otages israéliens et rendre les corps de 18 soldats morts en échange de la libération de certains prisonniers palestiniens. En apparence, ces propositions contenaient un certain compromis, mais leur essence et leur mode de mise en œuvre dépendaient entièrement de la position du conflit israélo-palestinien. L’histoire préalable des accords et efforts diplomatiques est assez complexe et multifacette. Selon les médias et analystes, à l’approche, les recherches de compromis se sont intensifiées : Israël, selon les informations, envisageait la possibilité de mettre en œuvre un plan de trêve et d’échange d’otages, négocié par des canaux diplomatiques avec les États-Unis et leurs médiateurs. Des rapports précédents indiquaient que Washington croyait en la possibilité d’un progrès rapide dans les négociations, ce qui pourrait arrêter la escalade croissante dans la bande de Gaza et rétablir une certaine stabilité régionale. Au cours des deux dernières semaines, l’envoyé spécial Vitkoff a activement travaillé avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son conseiller Ron Dermer, ainsi qu’à travers ses contacts avec des leaders palestiniens et des hommes d’affaires en territoires palestiniens, notamment Bishar Baha Bah, pour tenter de trouver une compréhension commune pouvant servir de base à un arrêt à long terme des hostilités. Pendant ce temps, le président américain Donald Trump a insisté sur le fait que les États-Unis étaient proches de conclure un accord plus large sur un régime de cessez-le-feu durable ainsi que l’échange d’otages et de prisonniers, ce qui constitue une continuation logique des efforts diplomatiques de Washington. Sur la scène mondiale, l’espoir d’une avancée rapide dans le conflit grandit, et les pièces diplomatiques s’entrelacent tendues dans une tentative de résoudre la crise qui retient la région en tension depuis plus d’une semaine. Par ailleurs, la réponse de Hamas, rejetant la proposition des États-Unis, remet en question la faisabilité de ce scénario et souligne à nouveau la complexité et la nature multilayer de ce conflit, dont la résolution requiert non seulement une volonté politique, mais aussi des compromis importants des deux côtés.

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