Le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, aurait effectué, selon les dernières informations, des changements importants dans la composition de la délégation qui se rendra à Istanbul pour négocier avec la Fédération de Russie

Chas Pravdy - 01 juin 2025 18:03

Compte tenu de l’expérience précédente et des résultats des premiers rounds, le chef de l’État a décidé de renouveler en profondeur l’épine dorsale de la délégation ukrainienne, en l’augmentant à 14 personnes contre 12 lors du premier cycle de négociations. Cette décision est un signal de la sérieux de l’intention et du désir de représenter au maximum d’efficacité la position de l’Ukraine sur la scène internationale. Des sources proches des hautes sphères, notamment un décret officiel du Président publié sur le site officiel du chef de l’État, confirment cette information. La délégation est toujours dirigée par le ministre de la Défense, Rustem Umerov. Cependant, de nouveaux hauts responsables et responsables de structures ont rejoint sa composition, qui, selon des experts, peuvent conférer aux négociations une portée stratégique et une profondeur spécialisée. Ainsi, la composition de la délégation comprend : - Oleksandr Bevz – conseiller du chef du Bureau du président ; - Oleksandr Djakov – adjoint au chef d’état-major des Forces navales des Forces armées de l’Ukraine ; - Sergiy Kyslytsya – premier vice-ministre des Affaires étrangères ; - Yuriy Kovbasa – représentant du Commissaire aux Droits de l’Homme de la Verkhovna Rada au sein du système de sécurité et de défense, avec accord ; - Giorgi Kuzmychov – officier du protocole de l’Appareil de soutien à l’activité officielle du commandant en chef des Forces armées ; - Oleg Lugovskyy – premier adjoint du chef du Service de renseignement extérieur ; - Yevhen Ostryansky – adjoint au chef d’état-major général des Forces armées de l’Ukraine ; - Oleksandr Poklad – adjoint au chef du Service de sécurité de l’Ukraine ; - Vadym Skibytskyi – adjoint au chef de la Direction principale du renseignement du ministère de la Défense ; - Andriy Fomin – chef du département du droit international et adjoint au chef du département du droit international et opérationnel du Service juridique central du général staff des Forces armées ; - Oleksii Shevchenko – adjoint au chef d’état-major général des Forces armées ; - Oleksandr Sherikhov – officier senior de la Direction opérations du général staff ; - Yevhen Shynkaryov – adjoint au chef de l’état-major de la Commandement des Forces aériennes. Il convient de noter également qu’Alexeï Malovatsky, ancien adjoint au chef du Service de sécurité, a participé aux négociations du 16 mai, mais n’est plus inscrit dans la liste de la délégation aujourd’hui. En revanche, trois nouveaux participants ont été intégrés, qui n’étaient pas précédemment impliqués dans le format de négociation en Turquie : Andriy Fomin, Yuriy Kovbasa et Yevhen Ostryansky. Concernant la préparation aux prochaines négociations, le lendemain, dimanche, Zelensky a directement annoncé son intention d’envoyer une délégation à Istanbul, dirigée par le ministre de la Défense, Rustem Umerov. Selon lui, c’est une étape importante dans le processus de recherche de la paix. Par ailleurs, les médias russes rapportaient activement le départ d’une délégation russe vers la Turquie et une rencontre prévue au palais « Çırağan » à Istanbul, où les négociations doivent débuter à 13h00. L’histoire du bras de fer diplomatique indique que le 28 mai, la partie ukrainienne a réussi à transmettre à la Russie son document reflétant la position ukrainienne et ses attentes, sous la forme d’un mémorandum. Le Kremlin russe, pour sa part, a réagi avec prudence à cette information. Le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov, a refusé de commenter les conditions que la Russie allait soumettre concernant une éventuelle cessation de la guerre, précisant que ces questions devaient être traitées derrière des portes closes. La même journée, il a confirmé que la délégation russe était déjà en route pour Istanbul pour mener des négociations et présenter son mémorandum. Les sources diplomatiques ukrainiennes soulignent que l’incapacité de la Russie à communiquer publiquement ses conditions précises et à divulguer ses exigences témoigne de leur irréalisme et de leur intention de prolonger le processus de paix. En même temps, l’Ukraine ne ferme pas la porte à l’espoir que ce cycle de négociations devienne un maillon important dans le chemin vers la paix, surtout compte tenu des critiques formulées par le chef de l’État à l’encontre des délégations précédentes pour leur faible niveau de représentation. Dans le contexte de la préparation à la prochaine rencontre, prévue pour le 2 juin à Istanbul, il est crucial pour l’Ukraine de maintenir l’unité et l’efficacité dans la gestion diplomatique, car la situation reste compliquée et instable. C’est pourquoi la composition de la délégation, sa représentation et la clarté de la position lors des négociations sont aujourd’hui des facteurs clés pour définir les possibilités d’atteindre la paix dans ce conflit.

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