La délégation russe s’est rendue à Istanbul pour participer à de nouveaux rounds de négociations avec l’Ukraine, ont confirmé les médias russes

Chas Pravdy - 01 juin 2025 16:46

Dimanche, les agences d’informations officielles russes ont annoncé le départ de la délégation de la Fédération de Russie vers Istanbul pour prendre part aux pourparlers prévus avec la partie ukrainienne. Selon les informations des agences TASS, RIA Novosti et Interfax, cette démarche s’inscrit dans le cadre de la préparation d’une nouvelle étape des efforts diplomatiques visant à résoudre le conflit sur le territoire ukrainien. D’après ces sources, les représentants russes devraient arriver dans la capitale turque dès dimanche après-midi, et ils envisagent d’entamer le processus de négociation dès la matinée du 2 juin. Cette information est confirmée par des sources familierès avec les détails de la préparation des négociations, qui soulignent la disposition de la délégation russe à consulter dès le début du second jour de l’été. Qu’est-ce qui a précédé cette initiative ? Les jours précédents ont été emplis de déclarations politiques et de signaux diplomatiques. Dimanche midi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a officiellement annoncé que la délégation ukrainienne, dirigée par le ministre de la Défense Roustem Oumerov, se rendrait à Istanbul pour des négociations avec la partie russe. La veille, Zelensky avait indiqué qu’à la soirée du samedi, ni l’Ukraine ni ses partenaires internationaux ne disposaient d’informations précises concernant les propositions ou les objectifs que la Russie souhaite présenter lors des pourparlers en Turquie. Cela laisse la question ouverte sur le format et le contenu des futures négociations. Contexte de la tension Le 28 mai, il a été révélé que le ministre ukrainien de la Défense, Roustem Oumerov, a transmis à la Russie un document reflétant la position de l’Ukraine dans le conflit et ses exigences. En réponse, l’Ukraine attend de recevoir un « mémorandum » de la Russie — un document officiel avec ses propositions et conditions pour un cessez-le-feu et la reprise des négociations de paix. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a quant à lui refusé de commenter en détail le contenu du futur mémorandum russe, précisant que les discussions sur ces conditions devraient se faire dans un cadre fermé afin d’éviter toute spéculation ou malentendu. Le 30 mai, Peskov a déclaré que la délégation russe arriverait à Istanbul dès lundi matin pour engager des négociations avec la partie ukrainienne et présenterait son mémorandum comme un document officiel pour une résolution du conflit. De son côté, le porte-parole du ministère ukrainien des Affaires étrangères, Geórgiy Tkhyt, a exprimé un certain scepticisme quant à la volonté de la Russie de fournir des documents ouverts, soulignant que l’absence d’une transmission officielle du mémorandum témoigne du réalisme limité de certaines exigences russes et de leur volonté d’allonger le processus de recherche d’une paix de facto. Il est important de noter qu’il avait été précédemment annoncé que la même délégation russe ayant participé aux précédentes rencontres se rendrait pour le nouveau round de négociations du 2 juin à Istanbul. Toutefois, ces négociations ont été critiquées par l’administration ukrainienne, qui a souligné que le niveau de préparation et de professionnalisme de la délégation russe laissait à désirer. Volodymyr Zelensky a exprimé ouvertement son mécontentement par rapport au niveau de préparation, justifiant cette critique par sa conviction que la Russie cherche à retarder le processus diplomatique en utilisant des demandes irréalistes et des formulations ambiguës dans ses documents. En résumé, la situation concernant le futur sommet de négociations à Istanbul demeure tendue et évolutive. La délégation russe doit affronter un marathon diplomatique difficile qui déterminera la suite du conflit. Les acteurs politiques et diplomatiques des deux côtés suivent attentivement chaque étape de cette bataille de plusieurs heures, dans l’espoir de parvenir à une paix ou, au contraire, de prolonger la confrontation.

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