Le Kremlin a accueilli avec plaisir la déclaration d’un haut diplomate américain concernant la possibilité de discuter de la non-extension de l’OTAN vers l’est

Cette annonce a suscité un retentissement international et est devenue un signal indirect au Kremlin indiquant un changement dans l’approche diplomatique de Washington en ce qui concerne les garanties de sécurité en Europe. Selon les informations obtenues par plusieurs agences, notamment « Interfax » et en se référant au média ukrainien « European Truth », le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a commenté cette situation en exprimant sa satisfaction face à ce signal positif de la part des États-Unis. Selon lui, Washington semble reconnaître et apprécier la position de Moscou concernant l’inadmissibilité d’une expansion rapide et massive de l’OTAN vers l’est — y compris en Ukraine et dans les pays voisins. Peskov a souligné que le président Vladimir Poutine insiste de manière persistante et cohérente auprès de ses partenaires américains et des représentants de l’OTAN sur sa conception de l’inadmissibilité d’un nouvel avancement des structures militaires de l’Alliance vers l’est. Il a précisé que cette clarification rencontre un soutien à Washington et que le niveau actuel de compréhension mutuelle constitue un signal positif pour la Russie. « Nous sommes heureux que nos efforts pour faire entendre notre position auprès des interlocuteurs américains portent leurs fruits et reçoivent un soutien dans leurs cercles », a déclaré le représentant du Kremlin. De plus, Peskov a insisté sur le fait que la poursuite des discussions sur ce sujet devrait se faire en format de consultations fermées, car des déclarations publiques ouvertes pourraient faire omission de certains subtilités diplomatiques importantes. Il a ajouté que ce sont précisément les négociations à huis clos, et probablement aussi celles-ci, qui ont permis les déclarations récentes de Kit Kellogg, envoyé spécial du président américain, concernant la volonté de Washington de prendre en compte les préoccupations de la Russie relative à l’élargissement de l’OTAN. Dans une interview à la chaîne américaine ABC News, Kit Kellogg a exprimé l’avis que les États-Unis reconnaissent invariablement la légitimité des préoccupations de la Russie concernant une potentielle expansion de l’Alliance. Selon lui, Washington est prêt à envisager la possibilité de discuter d’un arrêt à l’élargissement de l’OTAN à de nouveaux pays, en tenant compte de leurs intérêts en matière de sécurité. « Nous comprenons qu’il ne s’agit pas seulement de l’Ukraine, mais aussi de la Géorgie, de la Moldavie. Et nous sommes ouverts à des discussions sur la suspension de l’expansion de l’OTAN jusqu’aux frontières de la Russie », a indiqué le diplomate. Ces déclarations revêtent une importance particulière dans le contexte de la tension croissante à l’approche du sommet de l’OTAN à La Haye. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a souligné que l’Ukraine insiste pour être présente à cet événement majeur de l’Alliance, insistant sur le fait que l’absence d’invitation serait perçue comme un triomphe symbolique de Poutine sur l’OTAN et un signe de faiblesse du traité euro-atlantique. Malgré cela, d’autres sources rapportent qu’en raison de l’actuel président américain Donald Trump et de l’approche inchangée en diplomatie, une minimisation des mentions de l’Ukraine dans le document final du sommet à La Haye est en cours de préparation. Selon plusieurs analystes et diplomates, il est prévu que la question de l’Ukraine soit potentiellement exclue du mémorandum ou simplement ignorée, sans point séparé, ce qui confirme une fois de plus les difficultés de l’Ukraine et de ses partenaires concernant la sécurité et la défense dans le cadre de l’OTAN. Ainsi, ces événements s’inscrivent dans une gestion diplomatique complexe autour des garanties de sécurité et des intérêts stratégiques, en amont d’un sommet crucial pour la région. La Russie retrouve une occasion de se présenter comme un partenaire important et respecté dans les négociations, tandis que l’Occident tente de trouver un équilibre entre le soutien à l’Ukraine et la recherche de compromis avec Moscou. Toutes ces démarches revêtent une grande importance pour l’avenir de la sécurité en Europe et pour les transformations internationales dans le domaine de la défense et de la diplomatie.