Мerz n’a pas exclu la possibilité de fournir à l’Ukraine des missiles de croisière Taurus : Crise à Kremine et Occident dans une lutte acharnée pour augmenter le soutien militaire à Kiev

Chas Pravdy - 29 mai 2025 09:46

L’Allemagne pourrait faire un pas important vers l’Ukraine dans la lutte contre l’agression russe. Le chancelier Friedrich Merz, dans une récente interview à la chaîne ZDF, n’a pas écarté la possibilité de livrer aux forces ukrainiennes des missiles de croisière modernes Taurus. Bien que la question reste officiellement ouverte, les vols ont de nouveau soulevé la question de jusqu’où Berlin et l’Union européenne sont prêts à aller pour soutenir Kiev. Merz a indiqué que la transmission de ces systèmes pouvait être envisagée « dans la limite du possible », tout en soulignant la nécessité d’une formation détaillée pour les militaires ukrainiens. Selon le chancelier, pour exploiter efficacement Taurus, il faudra plusieurs mois d’entraînement intensif afin que les soldats ukrainiens puissent utiliser cette arme de pointe avec une précision maximale et en toute sécurité. « Bien sûr, cela dépend de ce qui est possible », a répondu Merz de manière concise à la question de l’animateur concernant la livraison des missiles Taurus. Il a également ajouté que la rapidité de ce processus est un facteur tout aussi important. Selon lui, pour obtenir un effet stratégique réel, il ne faut pas attendre un an ou un an et demi – le soutien doit être opérationnel et ciblé dès aujourd’hui. Par conséquent, la question de la livraison d’armes lourdes à l’Ukraine est au centre de l’attention du gouvernement allemand et de ses alliés, car c’est justement une armement rapide qui peut changer le rapport de force sur le front et obtenir un avantage crucial dans la lutte contre l’agression russe. En ce qui concerne les aspects diplomatiques et juridiques d’un éventuel transfert des systèmes de missiles, Merz a déclaré que « tout ce qui peut être fait sur une base juridique sûre est envisageable et possible ». Cela signifie que Berlin souhaite agir dans le cadre des accords internationaux, en évitant toute violation ou décision subjective susceptible de compliquer les relations avec la Russie ou d’engendrer des tensions politiques supplémentaires. Ce contexte s’est instauré plus tôt lors du grand rendez-vous du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Berlin le 28 mai. Outre des négociations avec le chancelier Merz, le leader ukrainien a rencontré le président franck-walter Steinmeier et la présidente du Bundestag, Julia Klöckner. À l’issue de la visite, une nouvelle aide militaire à l’Ukraine d’un montant de 5 milliards d’euros a été annoncée, renforçant significativement les capacités de défense ukrainiennes. Un événement particulièrement important a été la signature d’un accord avec la société allemande Diehl Defence pour la production de systèmes IRIS-T et de leurs missiles. Selon le ministre ukrainien de la Défense, Oleksii Umerov, la valeur totale du contrat atteint 2,2 milliards d’euros – il ne s’agit pas seulement d’un soutien technique, mais aussi d’un renforcement stratégique de la défense ukrainienne à long terme. De manière générale, la situation autour d’éventuelles livraisons d’armes lourdes, notamment Taurus, n’est pas uniquement discutée entre gouvernements, mais aussi au sein de l’Union européenne, qui souhaite soutenir Kiev conformément au droit international et contribuer à une résolution rapide et efficace du conflit. Les perspectives pour le transfert de systèmes de missiles restent ouvertes, mais une chose est claire : l’armée ukrainienne cherche à obtenir des armes capable d’accroître considérablement son potentiel de défense et de changer la donne sur le front dès aujourd’hui. Car dans cette guerre, les délais et la rapidité de mise en œuvre des nouvelles technologies sont déterminants pour la victoire et l’avenir de l’Ukraine.

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