Le ministère des Affaires étrangères de l’Ukraine a exprimé sa position claire concernant la situation autour de la transmission par la partie russe du « mémorandum » officiel, nécessaire pour la poursuite des négociations dans le contexte du conflit en cours et des efforts diplomatiques en vue d’une résolution pacifique

Chas Pravdy - 29 mai 2025 14:38

Selon le porte-parole officiel du ministère, Hegory Tihyi, le refus de la Russie de fournir ce document témoigne non seulement d’un manquement aux accords, mais aussi de la présence à Moscou d’exigences irréalistes et ultimatums, qui détruisent la base même du processus diplomatique. Une source ayant un accès direct aux processus de négociation internes indique que le refus officiel de la partie russe de transmettre le « mémorandum » correspondant est une manifestation de leur peur et de leur réticence à reconnaître ouvertement leurs ultimatums irréalistes. C’est précisément cela qui retarde les négociations de paix et crée l’illusion selon laquelle la Russie tente artificiellement de freiner le processus, afin de gagner du temps ou d’imposer ses conditions. Hegory Tihyi a souligné dans sa déclaration sur la plateforme X (ancien Twitter) que l’absence actuelle de transmission du document n’est pas une coïncidence, mais une stratégie délibérée. Le porte-parole officiel a également insisté sur le fait que l’Ukraine attend de la Russie non seulement la transmission de son « mémorandum », comme l’avait auparavant exigé le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriy Yermak, mais aussi une coopération plus ouverte et honnête. Plus concrètement, Tihyi a appelé la Russie à « transmettre immédiatement le document » et à cesser ses jeux, car sans cela, toute tentative de règlement diplomatique ne sera qu’une mise en scène incapable d’apporter des résultats concrets. L’historique de la tension dans les négociations montre que la partie ukrainienne a déjà fait des pas importants vers le dialogue. En particulier, avant cela, le ministre ukrainien de la Défense, Rustem Umerov, a remis à la Fédération de Russie un document fixant clairement la position de Kyiv sur les voies vers un cessez-le-feu et les conditions de l’arrêt des hostilités. L’attente d’un « mémorandum » de la Russie était prévue, mais elle reste à ce jour non réalisée. De leur côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a souligné que le soi-disant « mémorandum » de la RF, qui est en cours de formulation depuis plus d’une semaine, est une manœuvre peu sérieuse et une moquerie envers la communauté internationale. Il a évoqué une situation absurde où un pays agresseur tarde simplement à signer un document important, tout en créant artificiellement une tempête de promesses vides et d’intentions illusoires. Dans ce contexte, les professionnels diplomatiques insistent sur le fait que ce retard prolongé empêche d’avancer vers la réalisation d’une paix stable et d’une sécurité durable. En résumé, la situation avec le « mémorandum » rappelle que la Russie fait à nouveau preuve d’indécision et de manque de transparence dans ses négociations diplomatiques, en utilisant des ultimatums et en prolongeant le processus, dans le but de contraindre la direction ukrainienne à accepter l’avenir de la Russie sans tenir compte des intérêts ukrainiens, ou de rester sans possibilité de résoudre rapidement le conflit. L’Ukraine reste ouverte à un dialogue constructif, espérant qu’à terme la partie russe reviendra à une diplomatie réaliste et honnête, en renonçant aux retards artificiels et aux ultimatums qui n’aident en rien à instaurer une paix durable et à renforcer la sécurité dans la région.

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