Президент de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, a démontré son ouverture à tous les formats de rencontres avec les dirigeants de la Russie et des États-Unis d’Amérique, soulignant sa disponibilité à discuter de questions au plus haut niveau dans des options convenables pour tous

Chas Pravdy - 28 mai 2025 11:56

Lors de sa récente déclaration lors d’une conférence de presse, il a insisté sur le fait que la partie ukrainienne est ouverte à divers formats de rencontres avec les présidents américain et russe. « Nous sommes prêts à rencontrer les leaders dans n’importe quel format. Cela est connu tant par la partie américaine que par la partie russe », a-t-il souligné. Selon lui, l’Ukraine n’a pas de réserves fondamentales quant à la tenue de pourparlers impliquant Trump et Poutine simultanément ou successivement : « Nous sommes ouverts à une rencontre Trump – Poutine – Zelensky, peut-être au format Trump – Poutine – Zelensky, ou en format tripartite. En particulier, si Poutine considère les négociations bilatérales comme nécessaires mais peu confortables pour lui, ou si tous souhaitent une discussion tripartite — cela m’est égal. Je suis prêt à tous les scénarios. » L’homme politique a également indiqué que l’Ukraine envisage plusieurs plateformes potentielles pour de futures négociations avec la Russie et les États-Unis. En plus de Istanbul, qui a déjà accueilli des rencontres précédentes, parmi les lieux possibles figurent la Suisse et le Vatican. « La partie turque sait que nous discutons des possibilités d’organiser une rencontre dans plusieurs endroits, et la préparation pour les négociations avec ces pays est déjà en cours », a affirmé Zelensky. Il a ajouté que le soutien du Vatican est plus important que celui de la Russie : « Le Vatican soutient globalement nos initiatives, alors que, d’après les circonstances et les médias, la partie russe n’appuie pas ces idées. » Outre les plateformes diplomatiques, le président a souligné l’importance d’impliquer des représentants européens dans le processus de négociation. « Je considère très important que, à certains stades, des représentants de l’Union européenne soient présents lors des négociations. Par exemple, lorsqu’il s’agit de garanties de sécurité, je voudrais que l’Europe participe activement à ces discussions. Il s’agit des garanties de sécurité que chaque fois que possible déclarent les pays européens en apportant leur soutien à l’Ukraine sur le front diplomatique — tant sur le plan financier que militaire », a-t-il déclaré. Selon ses propos, le soutien militaire reste un élément clé pour garantir la sécurité de l’Ukraine. « Bien sûr, la participation des Européens dans tel ou tel format — à niveau des leaders, médiateurs ou représentants — demeure importante. Tout dépend de l’ordre du jour et des questions actuelles, et nous sommes prêts à tous les scénarios, en fonction des circonstances et des besoins », a conclu le chef de l’État ukrainien. Les limites de la recherche diplomatique se resserrent progressivement, mais sur le front politique, des discussions actives se poursuivent concernant les futurs formats de négociation. Récemment, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a exprimé la possibilité de réitérer une demande à la Turquie pour organiser une seconde ronde de négociations avec Kiev. Par ailleurs, Moscou officielle refuse catégoriquement de considérer le Saint-Siège comme une plateforme pour des négociations avec l’Ukraine, en invoquant les sanctions existantes de l’Union européenne. Dans l’ensemble, le leader ukrainien montre sa volonté d’un dialogue constructif dans tous les formats, soulignant que cette ouverture conditionne la recherche de voies à long terme vers la paix et la stabilité de la région. Cependant, la question de l’implication d’intermédiaires et de garanties internationales, notamment européens et virtuels, reste au centre des jeux diplomatiques et des négociations en cours dans les coulisses de la politique mondiale.

Source