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Chas Pravdy - 27 mai 2025 13:00

Mi­li­taires pu­ni en Corée du Nord : pourquoi ne figurent-ils pas dans l’échange « 1000 contre 1000 » en Ukraine Dans le contexte d’un échange massif de prisonniers de guerre entre l’Ukraine et la Russie dans le cadre du format « 1000 contre 1000 », qui a eu lieu la semaine dernière, des questions restent sans réponse concernant le sort de certains citoyens étrangers, notamment — des militaires nord-coréens. Selon les informations fournies par l’agence Yonhap News Agency, citant le député du Parlement sud-coréen Yoo Yon-won, deux militaires nord-coréens — portant les noms de Ri et Pék — ne figuraient pas dans les listes d’échange, bien qu’ils aient été auparavant en captivité du côté ukrainien. Selon le député, la décision de ne pas inclure ces prisonniers dans le processus d’échange a été prise à la suite de la pression du gouvernement sud-coréen. Des sources du côté ukrainien ont confirmé que ces militaires étaient détenus en captivité, mais que leur destin est resté en dehors de l’attention des participants à cet échange massif. Il convient de noter que des responsables sud-coréens ont déclaré leur disposition à accueillir leurs compatriotes si ceux-ci acceptaient volontairement de se rendre en Corée du Sud. L’un d’eux — Ri — a déjà exprimé le souhait de revenir en Corée du Sud, ce qui a provoqué une certaine surprise dans les milieux diplomatiques. Rencontre avec des prisonniers : efforts et préoccupations Le député Yoo Yon-won s’est rendu en Ukraine en février de cette année et a eu l’occasion d’échanger en personne avec ces deux militaires lors d’une mission diplomatique. Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, il a raconté que l’un d’eux — Ri — a exprimé dans un enregistrement audio son inquiétude concernant la possibilité de l’exécution de ses parents s’il revenait dans son pays, c’est-à-dire en Corée du Nord. Selon lui, ce fait indique un scénario potentiellement tragique qui pourrait attendre ces militaires après leur rapatriement. Yoo Yon-won a appelé le gouvernement ukrainien et les organisations internationales à intervenir pour permettre à ces hommes de rester en Corée du Sud, évitant ainsi des conséquences dangereuses pour leur vie et leur sécurité. En exprimant sa position, il a souligné qu’une des missions de la diplomatie est d’assurer la sécurité et les droits de tous les citoyens, indépendamment de leur origine et de leur situation de captivité. Contexte et éléments de background L’échange « 1000 contre 1000 », qui a eu lieu le 25 mai, a été la troisième grande libération de prisonniers en quelques mois. Selon ces données, 303 soldats et défenseurs ukrainiens ont été rapatriés, ayant été détenus en Russie. Cependant, cette histoire ne s’arrête pas là : le commandant de la brigade de la Garde nationale « Azov », le colonel Denys Prokopenko — connu sous le nom de « Rédis » — a critiquement commenté l’échange, soulignant qu’aucun de ses subordonnés n’a été inclus dans les négociations de trois jours. Il a exprimé des doutes quant aux intentions du gouvernement ukrainien de ramener les combattants de « l’Azov », et a laissé entendre sa suspicion à ce sujet. Un autre point notable concerne l’absence parmi les libérés de civils prisonniers : l’écrivain et ancien prisonnier politique du Kremlin, Stanislav Aseiev, a indiqué qu’aucune personne civile, ayant été capturée en Russie pendant plus de huit ans, ne figure dans les listes. Ces questions alimentent les inquiétudes sur la situation humanitaire dans la zone de conflit et le niveau d’efforts diplomatiques déployés pour retrouver et libérer les prisonniers. Un aspect supplémentaire est la confirmation par le leader nord-coréen Kim Jong-un, en avril 2025, de l’envoi de militaires en Russie pour soutenir son opération contre l’Ukraine. Cela reflète une intensification de la coopération militaire et stratégique entre les deux pays dans ce conflit, ce qui fournit des éléments supplémentaires pour analyser le rôle des citoyens étrangers dans ce contexte. Ainsi, la question du sort des prisonniers militaires nord-coréens suscite une attention croissante et nécessite une approche diplomatique et humanitaire soigneuse. Par ailleurs, le fait que ces individus soient restés en dehors de l’échange officiel souligne la complexité et la multidimensionnalité du conflit actuel, ainsi que la nécessité de poursuivre les efforts pour trouver des solutions pour toutes les parties impliquées.

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